Pentagone



Pentagone
​((nl) Vijfhoek)
La flèche de l’hôtel de ville depuis le Mont des Arts.
La flèche de l’hôtel de ville depuis le Mont des Arts.
La flèche de l’hôtel de ville depuis le Mont des Arts.
Information
Pays
Ville
Gentilé
Code postal
Localisation
Carte
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[ Site officiel]

Le Pentagone, aussi appelé le Cœur de Bruxelles, est le quartier central de la ville de Bruxelles, capitale de la Belgique. Si sa silhouette générale ressemble bien à un cœur, sa forme géométrique n'est pas celle d'un pentagone mais bien d'un hexagone irrégulier.

Comprendre

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Géographie

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Relief

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L'Ouest et le Centre du Pentagone ont le relief d'un fond de vallée, puisque situés dans celle de la Senne, avec une altitude minimale de 18 mètres le long du canal Bruxelles-Charleroi sur le 1 boulevard Barthélémy et une pente très douce jusqu'au pied du versant oriental situé à une quarantaine de mètres d'altitude comme, par exemple, à la gare de Bruxelles-Central. La partie est, quant à elle, se trouve sur le versant de cette même vallée avec un point culminant, sur la colline du Coudenberg, à 80 mètres à la 2 porte de Namur. Entre la vallée et le sommet de son versant, pas de côte à vous « couper le souffle » ou à vous « casser les mollets » ; vous trouverez la plus forte pente au 3 Coudenberg avec un pourcentage moyen de 7,6 % sur une distance de 145 mètres.

Climat

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Le climat est de type océanique avec été tempéré. Le tableau des relevés météorologiques peut être consulté dans la section « Climat » de l'article consacré à la Région de Bruxelles-Capitale. L'institut royal météorologique de Belgique (IRM), d'où proviennent ces relevés, est localisé à 5,5 kilomètres orthodromiques au sud de la Grand-Place et est sur un plateau alors que le Pentagone est entouré de sept collines. Les relevés des températures effectués à l'IRM sont légèrement inférieurs à ceux qui pourraient être pris dans le centre de Bruxelles d'autant que le bâti y est plus dense et l'activité humaine plus importante.

Histoire

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Carte de Bruxelles de 1555 montrant la première et la seconde enceinte

Jusqu'au milieu du XIVe siècle et le début de la construction d'une seconde enceinte autour de la ville de Bruxelles en 1356, l'histoire du Pentagone se confond avec cette dernière.

Les trois premiers lieux occupés furent, d'abord, un oratoire consacré à l'archange Saint-Michel bâti à la fin du VIIe siècle sur une colline (appelée « Treurenberg » depuis la seconde moitié du XVIe siècle) où se croisaient deux chaussées médiévales importantes ; cet oratoire deviendra l'actuelle cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, ensuite, l'île Saint-Géry (qui correspondait, grosso-modo à l'actuelle place Saint-Géry et ses abords immédiats au sud et à l'est) où, en 979, le duc de Basse-Lotharingie, Charles de Basse-Lotharingie, y fit bâtir un donjon et, vraisemblablement, un enclos fortifié pour y installer le siège de son duché et, enfin, la colline du Coudenberg (qui est la plus haute des collines du Bruxelles médiéval) lorsque, au milieu du XIe siècle, le comte de Louvain Lambert II Baldéric décide de transférer sa résidence de l'île Saint-Géry vers cette colline.

L'urbanisation autour de ces trois lieux aidant, une première enceinte, les englobant, longue de quatre kilomètre et comportant sept portes est construite à partir du début du XIIIe siècle par le premier des ducs de Brabant, Henri dit « le Courageux ». Le tissu urbain ayant continué à se développer au fils du temps, une seconde enceinte longue de huit kilomètres, comportant aussi sept portes et ayant la forme géométrique approximative d'un pentagone, est érigée entre 1356 et 1400 par les autorités de la ville.

La stabilité des pouvoirs en place étant revenue après l'épopée napoléonienne, les autorités de la cité décident, en 1818, de raser cette seconde enceinte (le démantèlement de la première enceinte s'est étalée entre le XVIe et le XVIIIe siècle) et de la remplacer par des boulevards de promenades. Seules vont subsister, in situ, la médiévale porte de Hal et trois portes d'octroi datant de 1806 pour la porte d'Anderlecht et la porte de Ninove et de 1840 pour la porte de Namur (cette dernière sera déplacée à l'entrée du bois de la Cambre en 1862). À partir des années 1950, sous la pression automobile, de nouveaux plans de circulation sont mis en place (en partie en prévision de l'Exposition universelle de 1958) ; on creuse des tunnels pour les voitures aux croisements avec les voies perpendiculaires et les boulevards de promenade deviennent une voie rapide pour automobiles surnommée la « petite ceinture ».

Bibliographie

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Quartiers

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Carte des quartiers centraux de Bruxelles
Centre Logotype d'un article étoilé — C'est dans ce quartier qu'est née la future ville de Bruxelles. Les deux sites les plus anciens sont un oratoire consacré à l'archange Saint-Michel bâti à la fin du VIIe siècle sur une colline où se croisaient deux chaussées médiévales importantes ; cet oratoire deviendra l'actuelle cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Le deuxième plus ancien site est l'île Saint-Géry (qui correspondait, grosso-modo à l'actuelle place Saint-Géry et ses abords immédiats au sud et à l'est) où, en 979, le duc de Basse-Lotharingie Charles de Basse-Lotharingie y fit bâtir un donjon et, vraisemblablement, un enclos fortifié pour y installer le siège de son duché. Tapis de fleurs sur la Grand-Place.
Libertés — Ce quartier a comme centre la place des Libertés. De celle-ci rayonnent des voiries ayant un nom en rapport avec les libertés fondamentales garanties par la Constitution comme la rue du Culte (article 19 sur la liberté des cultes), la rue de l'Enseignement (article 24.1 et 24.3 sur la liberté et au droit à l'enseignement scolaire), la rue de la Presse (article 25 sur la liberté de la presse), la rue de l'Association (article 26 sur la liberté de réunion). D'autres voiries ont trait à la révolution belge de 1831 comme la place des Barricades, la rue du Congrès ou la rue de la Révolution. La place des Libertés, lieu central du quartier.
Royal — Il est ainsi nommé, non seulement, parce qu’il abrite le palais royal mais aussi parce qu'il fut dès le XIIIe siècle, lorsque Henri Ier duc de Brabant quitta l'île Saint-Géry pour y installer sa résidence, le siège du pouvoir. Pendant près de 600 ans, le palais du Coudenberg devient le lieu où les comtes, ducs, archiducs, rois, empereurs ou gouverneurs qui, jusqu’au XVIIIe siècle, y exercent leur souveraineté sur le Duché du Brabant et sur tout ou partie des Pays-Bas. Depuis 1831 et l'indépendance du pays, le quartier abrite toujours le lieu du pouvoir législatif représenté par le parlement fédéral, celui du pouvoir exécutif avec le siège du gouvernement et celui de la fonction royale exercée au palais royal. C'est aussi ici que siège la Cour constitutionnelle qui contrôle si les normes ayant force de loi sont conformes à la Constitution belge ainsi que la Cour des comptes qui juge la régularité des comptes publics. Il est à noter que le quadrilatère entourant le parc de Bruxelles est le seul lieu du pays où toute manifestation de revendication est absolument interdite. Le palais royal.
Sablons — Au XVIIe siècle, c'était le quartier des aristocrates, dont certains palais et hôtels particuliers subsistent toujours, il est devenu, depuis la deuxième moitié du XXe siècle celui des antiquaires, des marchands d'art et des galeristes. La place du Petit Sablon et l'église Notre-Dame du Sablon.
Marolles Logotype d'un article étoilé — Le quartier des Marolles devrait son nom à la congrégation des sœurs Apostolines également connues sous le nom latin de Mariam Colentes. Cette expression sera successivement déformée en « Maricolles », puis en « Marolles ». Si vous voulez vous imprégner de l'« esprit bruxellois », c'est le quartier qu'il faut absolument visiter. Ici, l'on parle encore le marollien, aussi appelé brusseleer, (un mixte de dialecte brabançon, de français et de wallon) ; d’ailleurs toutes les plaques de rues sont, non seulement, bilingues français-néerlandais comme partout dans la Région bruxelloises mais également dans leur ancienne appellation en marollien. Flâner sur le marché aux puces de la place du Jeu de Balle ou prendre un pot boire un verre ») dans un caberdouche débit de boisson », « café ») est quelque chose de savoureux. Vous ne manquerez pas d'y rencontrer des babbeleirs bavards ») et des zwanzeurs raconteurs de blague ») typiques de cet « esprit bruxellois ». À Bruxelles, et plus particulièrement dans Les Marolles, si l'on vous répond « Oui, peut-être ! », cela signifie « Non ! » et si l'on vous répond « Non, sûrement ! », cela signifie « Oui ! ». L'église de la Chapelle.
Midi-Lemonnier — Ce quartier a subi des bouleversements continuels tout au long du XIXe siècle. Ce fut d'abord la construction de la première gare bruxelloise à destination du sud à l'emplacement de l'actuelle place Rouppe et des voies à l'emplacement de l'actuelle avenue de Stalingrad (d'où sa largeur hors du commun) puis le voutement de la Senne et la construction du boulevard Lemonnier et des places Fontainas et Anneessens inclus dans l'aménagement en style haussmannien des grands boulevards du centre. De nos jours, nombre de commerces de détails sont implantés le long du boulevard Lemonnier, de l'avenue de Stalingrad et de la rue du Midi. La place Rouppe, quant à elle, accueille l'Horeca (dont le restaurant Comme chez Soi) où, à la belle saison, il fait bon siroter une boisson sur une terrasse. La place Rouppe avec sa fontaine allégorique à la ville de Bruxelles et l'avenue de Stalingrad.
Senne — Quartier populaire s'il en est, il fut, dès le Moyen Âge, occupé par des artisans principalement des tanneurs et des minotiers qui utilisaient l'eau de la Senne pour pratiquer leurs activités. Avec la révolution industrielle, de nombreuses brasseries artisanales, aujourd’hui disparues, s'installe dans le quartier. De cette révolution subsiste de nombreux bâtiments industriels aujourd'hui transformés en lofts. Les deux principaux lieux d’intérêt touristique sont la gentrifiée rue Dansaert, qui délimite le quartier avec celui des Quais, véritable vitrine des jeunes stylistes et créateurs de mode belges issus de l'Académie des beaux-arts d'Anvers et de l'École de La Cambre à Bruxelles, ainsi que le musée des égouts. La rue Antoine Dansaert qui délimite le quartier avec celui des Quais.
Quais — C'est le quartier de l'ancien port de Bruxelles dont l'activité perdura depuis le début des années 1550, avec le creusement du canal de Willebroek, jusqu'au début des années 1920, avec la modernisation du dit canal et la création d'un nouveau port en dehors du « Pentagone ». Les anciens bassins qui furent alors comblés restent néanmoins reconnaissables aujourd'hui grâce à certains noms de voirie. Après avoir franchi la « porte du Rivage » (actuellement place de l'Yser), le premier bassin était le « Grand bassin » (actuellement quai du Commerce) dans lequel s'ouvrait un autre petit bassin appelé « Bassin du Chantier » (actuellement quai du Chantier), venait ensuite le « Bassin des Barques » (actuellement quai au Bois de Construction et quai à la Chaux) avec, à gauche de son entrée, le Bassin de l’Entrepôt (actuellement quai aux Foins et quai aux Pierres de Taille), en continuité du « Bassin des Barques » venait le « Bassin des Marchands », aussi connu sous l’appellation de « Marché aux poissons » (actuellement quai aux Briques et quai au Bois à Brûler) et, enfin, le petit « Bassin de Sainte-Catherine » (actuellement la partie nord de la place Sainte-Catherine entre la rue de Flandre et la place du Samedi) qui fut comblé dès le début des années 1850 pour permettre la construction de la nouvelle église Sainte-Catherine. De nos jours, on trouve encore, le long de ces anciens quais, de nombreuses maisons bourgeoises ayant appartenu à de riches marchands qui ont conservé les entrées cochères menant aux entrepôts et l'activité principale est constituée par des restaurants, notamment sur le « Marché aux poissons » et place Sainte-Catherine, dont la cuisine est axée sur les produits de la marée. Le « Marché aux Poissons ».
Marais-Jacqmain — Malheureusement, dans ce quartier, et à part le pourtour de la place des Martyrs, beaucoup d'immeubles ont été victimes de la haussmannisation de la fin du XIXe siècle et de la bruxellisation des années 1960 et 1970. Si la partie est (« les Marais ») est plutôt vouée aux administrations, aux ministères et aux sièges de banques, la partie ouest (« Jacqmain-Adolphe Max ») est totalement vouée au commerce de détail. C'est ici que l'on trouve la rue Neuve qui, le long de ses 590 mètres tout en ligne droite, est l'artère commerçante la plus fréquentée de Belgique avec plus de 52 000 visiteurs quotidiens mais aussi la plus chère avec des loyers, en 2010, de 1 680  au m2 et qui possède le deuxième plus grand centre commercial du pays, en l’occurrence City 2 d'une surface de 51 000 m2. C'est dans cette rue Neuve que la Belgique connut sa plus grande catastrophe, depuis son indépendance, le avec l'incendie du grand magasin À l'Innovation (aujourd'hui Galeria Inno) qui fit 323 morts et 150 blessés. La place des Martyrs.

Aller

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En avion

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La Région de Bruxelles-Capitale est desservie par l'aéroport de Bruxelles-National. Plusieurs moyens de transport relient directement l'aéroport au « Pentagone ».

Au niveau 0 (hall des arrivées) :

  • des taxis, munis de licence pouvant être identifiés par l'emblème bleu et jaune de cette licence, restent disponibles en permanence devant ce hall des arrivées ;
  • les autobus se trouvent également au niveau 0 ;
    • La ligne 272 et la ligne express 471 de la société De Lijn relient l'aéroport à la gare de Bruxelles-Nord, via la N21 (chaussée de Haecht). À la gare, correspondance avec les trams 3 4 31 et 32 vers le centre ville,
    • Les bus 21 (entre 20h et 0h ainsi que les samedi et dimanche) et 12 de la STIB relient l'aéroport à la gare de Bruxelles-Luxembourg (correspondance avec les bus 27 ou 95 → « Bourse » et 38 ou 71 → « De Brouckère ») en passant par le rond-point Robert Schuman (correspondance avec les métros 1 → « Gare de l'Ouest » et 5 → « Érasme ») ;
  • six agences internationales de location de voiture ont un bureau dans le hall des arrivées.
    • Voiture de location à l'aéroport Logo indiquant un lien vers le site web. (niveau 0 (hall des arrivées))

Au niveau -1 :

En train

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L'entée principale de la gare de Bruxelles-Central.

Le Pentagone est traversé, de part en part sur un axe nord-sud, par une jonction ferroviaire : la jonction Nord-Midi (ligne 0). Longue de 3,8 km et partiellement souterraine, cette jonction qui comporte 6 voies est, avec le passage quotidien de 1 200 trains, la ligne la plus utilisée en Belgique et le tunnel ferroviaire le plus fréquenté au monde.

De part et d'autre de la jonction, les deux gares d'importance pour l'accueil du trafic voyageur international sont la 1 gare de Bruxelles-Nord et la 2 gare de Bruxelles-Midi. Entre elles dans le Pentagone, il y a trois gares sur le trajet de la jonction qui sont du nord vers le sud la gare de Bruxelles-Congrès, la gare de Bruxelles-Central et la gare de Bruxelles-Chapelle.

La gare de Bruxelles-Central est, avec plus de 36 millions de voyageurs par an en 2013, la deuxième gare, après celle de Bruxelles-Midi, la plus fréquentée de Belgique.

Gare ferroviaire Arrêt pour Correspondance avec d'autres transports
  • 3 Gare de Bruxelles-Congrès Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Avenue Pacheco, 25, Logo indiquant un numéro de téléphone +32 2 5282828 Logo indiquant des horaires 24h sur 24 / 7 jours sur 7.  Inaccessible aux personnes à mobilité réduite
  • L1776  Anvers-Central ↔ Bruxelles-Midi (1 par heure).
  • Tram  92 93, arrêt « Botanique ».
  • Bus  61, arrêt « Botanique ».
  • Taxi  Pas fait non.
  • 4 Gare de Bruxelles-Central Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Carrefour de l'Europe, 2, Logo indiquant un numéro de téléphone +32 2 5282828 Logo indiquant des horaires tous les jours de 6h3022h.  Logo indiquant qu'il y a du wifi(gratuit) (FreeWifi-NmbsSncb) Accessible, sans aide, aux personnes à mobilité réduite Buffets, échoppes et guichet automatique bancaire.
  • Tous  Trains SNCB circulant entre Bruxelles-Nord et Bruxelles-Midi.
  • Métro  1 5, station « Gare centrale ».
  • Bus  29 38 63 65 66 71, arrêt « Gare centrale ».
  • Taxi  Fait oui (boulevard de l'Impératrice).
  • 5 Gare de Bruxelles-Chapelle Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Rue des Ursulines, Logo indiquant un numéro de téléphone +32 2 5282828 Logo indiquant des horaires 24h sur 24 / 7 jours sur 7.  Inaccessible aux personnes à mobilité réduite
  • L1776  Anvers-Central ↔ Bruxelles-Midi (1 par heure).
  • Bus  27 48, arrêt « Chapelle ».
  • Taxi  Pas fait non.

En autocars

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Deux sociétés internationales de transport de voyageurs sont actives à Bruxelles :

  • Eurolines :
    • arrêt gare du Nord, correspondance vers le centre-ville par les trams 3 4 31 et 32 dont la station se trouve sous la gare ou par la station de taxis située rue du Progrès à gauche de l'entrée de la gare.
    • arrêt gare du Midi, correspondance vers le centre-ville par les trams 3 4 31 et 32 dont la station se trouve sous la gare ou par la station de taxis située rue Ernest Blerot à l'entrée principale de la gare (malheureusement assez éloignée de l'arrêt de l'autocar).
  • iDBUS :
    • arrêt gare du Midi, correspondance vers le centre-ville par les trams 3 4 31 et 32 ou par la station de taxis située rue de France.

En voiture

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Les points d'accès au « Pentagone » depuis la « petite ceinture ».

Il convient de rejoindre la partie du R20 qui entoure le « Pentagone ». Appelée « petite ceinture », celle-ci comporte 17 points d'accès renseignés par des panneaux marqués du pictogramme Accès au R20 et, le cas échéant, d'une flèche directionnelle (exemple : « Tourner à gauche Accès au R20 Art-Loi »).

Pour rejoindre le R20 depuis l'est, rejoindre l'échangeur autoroutier « Groot-Bijgaarden » sur la ceinture périphérique autoroutière R0 et suivre la direction « Brussel ». Vous êtes d’ors et déjà sur le R20 (avenue Charles-Quint).

Venant de toute autre direction, rejoindre l'échangeur autoroutier « Sint-Stevens-Woluwe » sur la ceinture périphérique autoroutière R0 et suivre la direction « Brussel » puis « Centre-Centrum », prendre le tunnel « Reyers → Centre », au sortir continuer tout droit jusqu'au rond-point Robert Schuman, puis la 2e à droite (rue de la Loi) jusqu'au R20 (croissement « Accès au R20 Art-Loi »).

Circuler

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En transport en commun

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Le réseau de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) y étant très développé, c'est la façon la plus aisée pour circuler dans le centre de Bruxelles.

Les lignes de métro 1 (Stockel ↔ Gare de l'Ouest) et 5 (Herrmann Debroux ↔ Érasme) traversent le Pentagone, suivant un axe est-ouest, avec des stations conjointes à « Accès au R20 Art-Loi », « Parc », « Gare centrale », « De Brouckère » et « Sainte-Catherine ».

Les lignes de métro 2 (Simonis-Élisabeth ↔ Roi Baudouin) et 6 (Simonis-Léopold II ↔ Simonis-Élisabeth) parcourent une partie de la « petite ceinture » avec des stations conjointes aux points d'accès routiers compris entre « Accès au R20 Yser » et « Accès au R20 Porte de Hal ».

Les lignes de prémétro 3 (Esplanade ↔ Churchill), 4 (Gare du Nord ↔ Stalle), 31 (Gare du Nord ↔ Marius Renard), 32 (Da Vinci ↔ Drogenbos Château) traversent le Pentagone, suivant un axe nord-sud, avec des stations conjointes à « Accès au R20 Rogier », « De Brouckère », « Bourse », « Anneessens » et « Lemonnier ».

Sigle indiquant l'entrée d'une station de métro ou de prémétro bruxellois
Sigle indiquant l'entrée d'une station de métro ou de prémétro bruxellois 
Sigle marquant la direction des quais du métro
Sigle marquant la direction des quais du métro 
Sigle marquant la direction des quais du prémétro
Sigle marquant la direction des quais du prémétro 
Station « Rogier », le prémétro en haut et le métro en bas
Station « Rogier », le prémétro en haut et le métro en bas 

Quatre des dix-sept stations que compte le centre de Bruxelles permettent de rayonner vers n'importe quelle destination de la Région de Bruxelles-Capitale.

Station Lignes
  • 1 Station De Brouckère Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Rue de l’Évêque  Accessible, sans aide, aux personnes à mobilité réduite
  • Métro  1 5
  • Prémétro  3 4 31 32
  • Bus  29 38 46 47 63 66 71 86 88
  • Noctis  N18
  • 2 Station Bourse Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Boulevard anspach  Inaccessible aux personnes à mobilité réduite
  • Pémétro  3 4 31 32
  • Bus  29 38 63 65 66 71
  • Noctis  N04 N05 N06 N08 N09 N10 N11 N12 N13 N16 N18
  • 3 Station Lemonnier Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Boulevard Pointcarré  Inaccessible aux personnes à mobilité réduite
  • Pémétro  3 4 31 32 51 82 83
  • Noctis  N13
  • 4 Station Louise Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Place Louise (« Accès au R20 Louise »)  Inaccessible aux personnes à mobilité réduite
  • Métro  2 6
  • Tram  92 93 94 97
  • Noctis  N06 N08 N09 N10 N11

La STIB a, d'autre part, mis en ligne plusieurs plans de réseau facilitant la vie des usagers :

  • Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web.  Plan du réseau métro-tram-bus (y compris les lignes de bus de « De lijn » et du « TEC »)
  • Noctis Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web.  Plan du réseau « Noctis »
  • Logo indiquant un lien vers le site web.  Stations équipées pour accueillir les PMR

À vélo

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Plaque « vélos exceptés », placé en sortie d'un sens unique limité
La station Villo! no 33 (« Mort subite ») avec sa borne de paiement

Circuler en vélo dans le centre-ville est assez aisé moyennant un minimum d'attention vis-à-vis de la circulation des autres usagers, qu'il soient motorisés ou non. S'il n'existe aucune piste cyclable sur site propre, de nombreuses voiries comportent une ou deux bandes cyclables sur la chaussée. Beaucoup de routes à circulation en sens unique sont aménagées en double-sens cyclable. Le transport d'un vélo est possible gratuitement dans le métro et les trams à plancher bas (trams du type T2000, T3000 et T4000) en dehors des heures de pointes de la semaine qui vont de 7h9h et 16h18h30 ; des autocollants sur les portes indiquent où vous pouvez embarquer. Une multitude de parkings gratuits pour vélos, avec des points d'attache de type U renversé, ont été placés dans le centre de Bruxelles.

Deux sociétés de service de vélos partagés sont actives dans le « Pentagone ».

  • Blue-bike possède une station à l'intérieur de la gare de Bruxelles-Central. Les frais d'enregistrement (la 1re fois) sont de 10  et la location pour 24h coûte 3 .
    • Le pour : idéal pour rayonner au départ de la gare de Bruxelles-Central et bon marché (hormis les frais d'enregistrement) pour un usage de plus de deux heures.
    • Le contre : le vélo ne peut être remis que dans la station de la gare de Bruxelles-Central ; cette station, contrairement à d'autres, ne possède pas de vélo électrique.
    • Blue-bike Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web.  Détails de la station « Gare centrale ».
  • Villo!, quant à elle, a implanté 29 stations à l'intérieur du « Pentagone » et 5 sur la « petite ceinture ». Frais d'enregistrement pour 1 jour : 1,6 , pour 7 jours : 7,65 . Utilisation : 1re demi heure : gratuite. Le payement se fait, via la borne interactive de payement au moyen d'une carte de débit munie de la fonction « Maestro »
    • Le pour : nombreuses stations où le vélo peut être remis, application pour téléphone mobile permettant de connaître le nombre de vélos disponibles et le nombre de points d'attache libres dans une station, possibilité de rejoindre chaque station en moins d'une demi heure et donc d'éviter les frais d'utilisation.
    • Le contre : vélos très lourds, pratiquement impossibles à manier lors d'un voyage en métro ou en tram.
    • Villo! Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. Logo indiquant un lien vers une page Facebook. Logo indiquant un lien vers une page X/Twitter.  Application à télécharger pour trouver une station, le nombre de vélos disponibles et le nombre de points d'attache libres.
Liste des stations Villo!
Nom Localisation
Quartier du Centre
55 Bourse Rue Paul Delvaux, 2
66 Gare Centrale Rue de l'Infante Isabelle
237 Agora Rue du Marché aux Herbes, 120
338 Mort Subite Rue Montagne aux Herbes Potagères
349 Fontainas Boulevard Anspach, 186 à 194
3610 Saint-Jean Rue du Lombard, 42
Quartier des Libertés
4811 Congrès Rue Royale, 144 à 148
Quartier Royal
712 Parc Rue Royale (face aux n° 66 et 68)
1413 Porte de Namur Boulevard du Régent (face au n° 1)
2014 Palais royal Rue royale, 14
3515 Cantersteen Kantersteen, 41 à 47
4616 Albertine Boulevard de l'Emepreur, 2
Quartier des Sablons
1117 Sablon Rue de la Régence, 20
3718 Poelaert Place Poelaert, 3
Quartier des Marolles
1019 Chapelle Place de la Chapelle
3820 Jeu de Balle Rue Blaes, 135 à 141
Quartier Midi-Lemonnier
921 Anneessens Boulevard Maurice Lemonnier, 42 à 46
1322 Lemonnier Boulevard Maurice Lemonnier, 202 à 206
Quartier de la Senne
423 Jardin aux fleurs Rue des Six Jetons, 69 et 71
3224 Dansaert Rue Antoine Dansaert, 60 à 64
4225 Porte de Ninove Place de Ninove
Quartier des Quais
326 Porte de Flandre Rue de Flandre, 197 et 199
2927 Baudouin Rue de Laeken (face au n° 166 et 168)
4728 Les Quais Quai à la Chaux, 1 et 2
Quartier Marais-Jacqmain
2129 De Brouckère Place De Brouckère, 44 à 48
3030 Laeken Rue de Laeken, 109 à 117
3131 Musée de la BD Boulevard Pacheco, 56
Sur la « petite ceinture »
832 Art-Loi Avenue des Arts, 24 (quartier Royal et quartier européen)
1233 Trône Avenue des Arts, 58 (quartier Royal et quartier européen)
1634 Louise Place Louise (quartier des Sablons et quartier de l'avenue Louise et du Bois de la Cambre)
3935 Hôtel des Monnaies Boulevard de Waterloo, 93 à 98
4036 Porte de Hal Boulevard du Midi, 142
5537 Botanique Avenue Galilée, 1 (quartier des Libertés) et Saint-Josse-ten-Noode)
5738 Madou Rue de Scailquin, (quartier des Libertés) et Saint-Josse-ten-Noode)

À pied

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Panneaux indicatifs bilingues pour les piétons.

Circuler à pied dans un périmètre de 8 km et avec une distance orthodromique maximale de 2,8 km entre deux points, n'est vraiment pas chose insurmontable. La plupart des trottoirs sont largement dimensionnés et les voiries comportent de nombreux passages piéton. Les voies publiques uniquement réservées à la circulation douce (piétons et vélos) ainsi que la dizaine de galeries commerçantes ajoutent au plaisir de la flânerie pédestre.

Pour favoriser la sécurité des personnes mal voyantes, les trottoirs ainsi que les quais et arrêts de la STIB et les quais des gares de la SNCB sont tous équipés de bandes podotactiles et les feux de circulation des passages piéton sont munis d'un avertisseur sonore (bips rapprochés lorsque le feu est vert pour les piétons et bips espacés lorsqu'il est rouge). La plupart des trottoirs sont équipés d'un bateau à hauteur des passages piéton afin de faciliter la circulation des PMR.

En voiture

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Signal routier E9i.
Aire de stationnement réservée aux motos.

L'utilisation de la voiture à l'intérieur du « Pentagone », n'est vraiment pas une sinécure à cause du trafic intense à toute heure du jour même pendant les week-ends. Même la « petite ceinture », pourtant vouée à l'automobile, connait des embouteillages incessants à chaque point d'accès et le moindre incident (accrochage ou véhicule en panne) a des répercussions sur la fluidité du trafic.

Il est préférable de se rendre le plus rapidement dans un des 21 parkings payants, comportant chacun des places réservées aux PMR et donc des ascenseurs, que compte le centre de Bruxelles et ensuite d'utiliser un autre moyen de locomotion. Le prix (2015) d'un stationnement, selon le parking choisi, varie entre 2,3  pour une heure à 15  pour six heures et plus. En soirée, entre dix-neuf heures et cinq heures, les tarifs varient entre 2,3  pour une heure et 5  pour un stationnement compris entre deux heures et dix heures maximum.

Actuellement, seul l'accès à la « petite ceinture » « Accès au R20 Art-Loi » et en venant de la rue de la Loi, possède un panneau électronique indiquant la direction des parkings payants les plus proches ainsi que, en temps réel, leurs nombres de places libres. Ce panneau est surmonté de l'inscription « P-Route » et est placé à droite du pont surplombant la « petite ceinture ».

Le « Pentagone » comporte 248 emplacements gratuits réservés aux PMR. Ceux-ci sont peints en bleu avec un pictogramme Accessible aux personnes à mobilité réduite et muni d'un panneau routier de stationnement autorisé accompagné du signal E9i. Attention que la présence, derrière le pare-brise, d'une carte européenne de stationnement pour personne handicapée est très fréquemment contrôlée et que les contrevenants seront astreints à une amende de 100