Pentagone
Pentagone ((nl) Vijfhoek) | |
La flèche de l’hôtel de ville depuis le Mont des Arts. | |
Information | |
Pays | |
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Ville | Bruxelles |
Gentilé | |
Code postal | 1000 |
Localisation | |
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[ Site officiel] | |
Le Pentagone, aussi appelé le Cœur de Bruxelles, est le quartier central de la ville de Bruxelles, capitale de la Belgique. Si sa silhouette générale ressemble bien à un cœur, sa forme géométrique n'est pas celle d'un pentagone mais bien d'un hexagone irrégulier.
Comprendre
[modifier]Géographie
[modifier]Relief
[modifier]L'Ouest et le Centre du Pentagone ont le relief d'un fond de vallée, puisque situés dans celle de la Senne, avec une altitude minimale de 18 mètres le long du canal Bruxelles-Charleroi sur le 1 boulevard Barthélémy et une pente très douce jusqu'au pied du versant oriental situé à une quarantaine de mètres d'altitude comme, par exemple, à la gare de Bruxelles-Central. La partie est, quant à elle, se trouve sur le versant de cette même vallée avec un point culminant, sur la colline du Coudenberg, à 80 mètres à la 2 porte de Namur. Entre la vallée et le sommet de son versant, pas de côte à vous « couper le souffle » ou à vous « casser les mollets » ; vous trouverez la plus forte pente au 3 Coudenberg
avec un pourcentage moyen de 7,6 % sur une distance de 145 mètres.
Climat
[modifier]Le climat est de type océanique avec été tempéré. Le tableau des relevés météorologiques peut être consulté dans la section « Climat » de l'article consacré à la Région de Bruxelles-Capitale. L'institut royal météorologique de Belgique (IRM), d'où proviennent ces relevés, est localisé à 5,5 kilomètres orthodromiques au sud de la Grand-Place et est sur un plateau alors que le Pentagone est entouré de sept collines. Les relevés des températures effectués à l'IRM sont légèrement inférieurs à ceux qui pourraient être pris dans le centre de Bruxelles d'autant que le bâti y est plus dense et l'activité humaine plus importante.
Histoire
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Jusqu'au milieu du XIVe siècle et le début de la construction d'une seconde enceinte autour de la ville de Bruxelles en 1356, l'histoire du Pentagone se confond avec cette dernière.
Les trois premiers lieux occupés furent, d'abord, un oratoire consacré à l'archange Saint-Michel bâti à la fin du VIIe siècle sur une colline (appelée « Treurenberg » depuis la seconde moitié du XVIe siècle) où se croisaient deux chaussées médiévales importantes ; cet oratoire deviendra l'actuelle cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, ensuite, l'île Saint-Géry (qui correspondait, grosso-modo à l'actuelle place Saint-Géry et ses abords immédiats au sud et à l'est) où, en 979, le duc de Basse-Lotharingie, Charles de Basse-Lotharingie, y fit bâtir un donjon et, vraisemblablement, un enclos fortifié pour y installer le siège de son duché et, enfin, la colline du Coudenberg (qui est la plus haute des collines du Bruxelles médiéval) lorsque, au milieu du XIe siècle, le comte de Louvain Lambert II Baldéric décide de transférer sa résidence de l'île Saint-Géry vers cette colline.
L'urbanisation autour de ces trois lieux aidant, une première enceinte, les englobant, longue de quatre kilomètre et comportant sept portes est construite à partir du début du XIIIe siècle par le premier des ducs de Brabant, Henri dit « le Courageux ». Le tissu urbain ayant continué à se développer au fils du temps, une seconde enceinte longue de huit kilomètres, comportant aussi sept portes et ayant la forme géométrique approximative d'un pentagone, est érigée entre 1356 et 1400 par les autorités de la ville.
La stabilité des pouvoirs en place étant revenue après l'épopée napoléonienne, les autorités de la cité décident, en 1818, de raser cette seconde enceinte (le démantèlement de la première enceinte s'est étalée entre le XVIe et le XVIIIe siècle) et de la remplacer par des boulevards de promenades. Seules vont subsister, in situ, la médiévale porte de Hal et trois portes d'octroi datant de 1806 pour la porte d'Anderlecht et la porte de Ninove et de 1840 pour la porte de Namur (cette dernière sera déplacée à l'entrée du bois de la Cambre en 1862). À partir des années 1950, sous la pression automobile, de nouveaux plans de circulation sont mis en place (en partie en prévision de l'Exposition universelle de 1958) ; on creuse des tunnels pour les voitures aux croisements avec les voies perpendiculaires et les boulevards de promenade deviennent une voie rapide pour automobiles surnommée la « petite ceinture ».
Bibliographie
[modifier]- Paul de Saint-Hilaire, Bruxelles Mystérieux, Bruxelles, Rossel, 1976, 159 p. (OCLC 4438781)
- Marc Meganck et Xavier Claes, Bruxelles par-delà les murs : 160 intérieurs d’îlots dévoilés, Bruxelles, Éditions Aparté, 2006, 221p. (ISBN 978-2-930327-16-7) (OCLC 800225716)
- Georges Lebouc, Histoire insolite des rues de Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, 2007, 206 p. (ISBN 978-2-873865-22-1) (OCLC 247884855)
- Georges Lebouc, Des rues et des hommes à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, 2008, 224 p. (ISBN 978-2-873865-74-0) (OCLC 299688937)
Quartiers
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Centre ![]() | ![]() |
Libertés — Ce quartier a comme centre la place des Libertés. De celle-ci rayonnent des voiries ayant un nom en rapport avec les libertés fondamentales garanties par la Constitution comme la rue du Culte (article 19 sur la liberté des cultes), la rue de l'Enseignement (article 24.1 et 24.3 sur la liberté et au droit à l'enseignement scolaire), la rue de la Presse (article 25 sur la liberté de la presse), la rue de l'Association (article 26 sur la liberté de réunion). D'autres voiries ont trait à la révolution belge de 1831 comme la place des Barricades, la rue du Congrès ou la rue de la Révolution. |
Royal — Il est ainsi nommé, non seulement, parce qu’il abrite le palais royal mais aussi parce qu'il fut dès le XIIIe siècle, lorsque Henri Ier duc de Brabant quitta l'île Saint-Géry pour y installer sa résidence, le siège du pouvoir. Pendant près de 600 ans, le palais du Coudenberg devient le lieu où les comtes, ducs, archiducs, rois, empereurs ou gouverneurs qui, jusqu’au XVIIIe siècle, y exercent leur souveraineté sur le Duché du Brabant et sur tout ou partie des Pays-Bas. Depuis 1831 et l'indépendance du pays, le quartier abrite toujours le lieu du pouvoir législatif représenté par le parlement fédéral, celui du pouvoir exécutif avec le siège du gouvernement et celui de la fonction royale exercée au palais royal. C'est aussi ici que siège la Cour constitutionnelle qui contrôle si les normes ayant force de loi sont conformes à la Constitution belge ainsi que la Cour des comptes qui juge la régularité des comptes publics. Il est à noter que le quadrilatère entourant le parc de Bruxelles est le seul lieu du pays où toute manifestation de revendication est absolument interdite. |
Sablons — Au XVIIe siècle, c'était le quartier des aristocrates, dont certains palais et hôtels particuliers subsistent toujours, il est devenu, depuis la deuxième moitié du XXe siècle celui des antiquaires, des marchands d'art et des galeristes. |
Marolles ![]() | ![]() |
Midi-Lemonnier — Ce quartier a subi des bouleversements continuels tout au long du XIXe siècle. Ce fut d'abord la construction de la première gare bruxelloise à destination du sud à l'emplacement de l'actuelle place Rouppe et des voies à l'emplacement de l'actuelle avenue de Stalingrad (d'où sa largeur hors du commun) puis le voutement de la Senne et la construction du boulevard Lemonnier et des places Fontainas et Anneessens inclus dans l'aménagement en style haussmannien des grands boulevards du centre. De nos jours, nombre de commerces de détails sont implantés le long du boulevard Lemonnier, de l'avenue de Stalingrad et de la rue du Midi. La place Rouppe, quant à elle, accueille l'Horeca (dont le restaurant Comme chez Soi) où, à la belle saison, il fait bon siroter une boisson sur une terrasse. |
Senne — Quartier populaire s'il en est, il fut, dès le Moyen Âge, occupé par des artisans principalement des tanneurs et des minotiers qui utilisaient l'eau de la Senne pour pratiquer leurs activités. Avec la révolution industrielle, de nombreuses brasseries artisanales, aujourd’hui disparues, s'installe dans le quartier. De cette révolution subsiste de nombreux bâtiments industriels aujourd'hui transformés en lofts. Les deux principaux lieux d’intérêt touristique sont la gentrifiée rue Dansaert, qui délimite le quartier avec celui des Quais, véritable vitrine des jeunes stylistes et créateurs de mode belges issus de l'Académie des beaux-arts d'Anvers et de l'École de La Cambre à Bruxelles, ainsi que le musée des égouts. |
Quais — C'est le quartier de l'ancien port de Bruxelles dont l'activité perdura depuis le début des années 1550, avec le creusement du canal de Willebroek, jusqu'au début des années 1920, avec la modernisation du dit canal et la création d'un nouveau port en dehors du « Pentagone ». Les anciens bassins qui furent alors comblés restent néanmoins reconnaissables aujourd'hui grâce à certains noms de voirie. Après avoir franchi la « porte du Rivage » (actuellement place de l'Yser), le premier bassin était le « Grand bassin » (actuellement quai du Commerce) dans lequel s'ouvrait un autre petit bassin appelé « Bassin du Chantier » (actuellement quai du Chantier), venait ensuite le « Bassin des Barques » (actuellement quai au Bois de Construction et quai à la Chaux) avec, à gauche de son entrée, le Bassin de l’Entrepôt (actuellement quai aux Foins et quai aux Pierres de Taille), en continuité du « Bassin des Barques » venait le « Bassin des Marchands », aussi connu sous l’appellation de « Marché aux poissons » (actuellement quai aux Briques et quai au Bois à Brûler) et, enfin, le petit « Bassin de Sainte-Catherine » (actuellement la partie nord de la place Sainte-Catherine entre la rue de Flandre et la place du Samedi) qui fut comblé dès le début des années 1850 pour permettre la construction de la nouvelle église Sainte-Catherine. De nos jours, on trouve encore, le long de ces anciens quais, de nombreuses maisons bourgeoises ayant appartenu à de riches marchands qui ont conservé les entrées cochères menant aux entrepôts et l'activité principale est constituée par des restaurants, notamment sur le « Marché aux poissons » et place Sainte-Catherine, dont la cuisine est axée sur les produits de la marée. |
Marais-Jacqmain — Malheureusement, dans ce quartier, et à part le pourtour de la place des Martyrs, beaucoup d'immeubles ont été victimes de la haussmannisation de la fin du XIXe siècle et de la bruxellisation des années 1960 et 1970. Si la partie est (« les Marais ») est plutôt vouée aux administrations, aux ministères et aux sièges de banques, la partie ouest (« Jacqmain-Adolphe Max ») est totalement vouée au commerce de détail. C'est ici que l'on trouve la rue Neuve qui, le long de ses 590 mètres tout en ligne droite, est l'artère commerçante la plus fréquentée de Belgique avec plus de 52 000 visiteurs quotidiens mais aussi la plus chère avec des loyers, en 2010, de 1 680 € au m2 et qui possède le deuxième plus grand centre commercial du pays, en l’occurrence City 2 d'une surface de 51 000 m2. C'est dans cette rue Neuve que la Belgique connut sa plus grande catastrophe, depuis son indépendance, le avec l'incendie du grand magasin À l'Innovation (aujourd'hui Galeria Inno) qui fit 323 morts et 150 blessés. |
Aller
[modifier]En avion
[modifier]La Région de Bruxelles-Capitale est desservie par l'aéroport de Bruxelles-National. Plusieurs moyens de transport relient directement l'aéroport au « Pentagone ».
Au niveau 0 (hall des arrivées) :
- des taxis, munis de licence pouvant être identifiés par l'emblème bleu et jaune de cette licence, restent disponibles en permanence devant ce hall des arrivées ;
- les autobus se trouvent également au niveau 0 ;
- La ligne 272 et la ligne express 471 de la société De Lijn relient l'aéroport à la gare de Bruxelles-Nord, via la N21 (chaussée de Haecht). À la gare, correspondance avec les trams 3 4 31 et 32 vers le centre ville,
- Les bus 21 (entre 20 h et 0 h ainsi que les samedi et dimanche) et 12 de la STIB relient l'aéroport à la gare de Bruxelles-Luxembourg (correspondance avec les bus 27 ou 95 → « Bourse » et 38 ou 71 → « De Brouckère ») en passant par le rond-point Robert Schuman (correspondance avec les métros 1 → « Gare de l'Ouest » et 5 → « Érasme ») ;
- six agences internationales de location de voiture ont un bureau dans le hall des arrivées.
Au niveau -1 :
- gare de Bruxelles-Aéroport-National (Station of Brussels National Airport), des trains IC (InterCity) ou IR (InterRegion) relient directement l'aéroport à la gare de Bruxelles-Central environ toutes les dix minutes entre 4 h 40 et minuit.
En train
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Le Pentagone est traversé, de part en part sur un axe nord-sud, par une jonction ferroviaire : la jonction Nord-Midi (ligne 0). Longue de 3,8 km et partiellement souterraine, cette jonction qui comporte 6 voies est, avec le passage quotidien de 1 200 trains, la ligne la plus utilisée en Belgique et le tunnel ferroviaire le plus fréquenté au monde.
De part et d'autre de la jonction, les deux gares d'importance pour l'accueil du trafic voyageur international sont la 1 gare de Bruxelles-Nord et la 2 gare de Bruxelles-Midi. Entre elles dans le Pentagone, il y a trois gares sur le trajet de la jonction qui sont du nord vers le sud la gare de Bruxelles-Congrès, la gare de Bruxelles-Central et la gare de Bruxelles-Chapelle.
La gare de Bruxelles-Central est, avec plus de 36 millions de voyageurs par an en 2013, la deuxième gare, après celle de Bruxelles-Midi, la plus fréquentée de Belgique.
Gare ferroviaire | Arrêt pour | Correspondance avec d'autres transports |
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En autocars
[modifier]Deux sociétés internationales de transport de voyageurs sont actives à Bruxelles :
- Eurolines :
- arrêt gare du Nord, correspondance vers le centre-ville par les trams 3 4 31 et 32 dont la station se trouve sous la gare ou par la station de taxis située rue du Progrès à gauche de l'entrée de la gare.
- arrêt gare du Midi, correspondance vers le centre-ville par les trams 3 4 31 et 32 dont la station se trouve sous la gare ou par la station de taxis située rue Ernest Blerot à l'entrée principale de la gare (malheureusement assez éloignée de l'arrêt de l'autocar).
- iDBUS :
- arrêt gare du Midi, correspondance vers le centre-ville par les trams 3 4 31 et 32 ou par la station de taxis située rue de France.
En voiture
[modifier]Il convient de rejoindre la partie du R20 qui entoure le « Pentagone ». Appelée « petite ceinture », celle-ci comporte 17 points d'accès renseignés par des panneaux marqués du pictogramme et, le cas échéant, d'une flèche directionnelle (exemple : «
Art-Loi »).
Pour rejoindre le R20 depuis l'est, rejoindre l'échangeur autoroutier « Groot-Bijgaarden » sur la ceinture périphérique autoroutière R0 et suivre la direction « Brussel ». Vous êtes d’ors et déjà sur le R20 (avenue Charles-Quint).
Venant de toute autre direction, rejoindre l'échangeur autoroutier « Sint-Stevens-Woluwe » sur la ceinture périphérique autoroutière R0 et suivre la direction « Brussel » puis « Centre-Centrum », prendre le tunnel « Reyers → Centre », au sortir continuer tout droit jusqu'au rond-point Robert Schuman, puis la 2e à droite (rue de la Loi) jusqu'au R20 (croissement « Art-Loi »).
Circuler
[modifier]En transport en commun
[modifier]Le réseau de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) y étant très développé, c'est la façon la plus aisée pour circuler dans le centre de Bruxelles.
Les lignes de métro 1 (Stockel ↔ Gare de l'Ouest) et 5 (Herrmann Debroux ↔ Érasme) traversent le Pentagone, suivant un axe est-ouest, avec des stations conjointes à « Art-Loi », « Parc », « Gare centrale », « De Brouckère » et « Sainte-Catherine ».
Les lignes de métro 2 (Simonis-Élisabeth ↔ Roi Baudouin) et 6 (Simonis-Léopold II ↔ Simonis-Élisabeth) parcourent une partie de la « petite ceinture » avec des stations conjointes aux points d'accès routiers compris entre « Yser » et «
Porte de Hal ».
Les lignes de prémétro 3 (Esplanade ↔ Churchill), 4 (Gare du Nord ↔ Stalle), 31 (Gare du Nord ↔ Marius Renard), 32 (Da Vinci ↔ Drogenbos Château) traversent le Pentagone, suivant un axe nord-sud, avec des stations conjointes à « Rogier », « De Brouckère », « Bourse », « Anneessens » et « Lemonnier ».
Quatre des dix-sept stations que compte le centre de Bruxelles permettent de rayonner vers n'importe quelle destination de la Région de Bruxelles-Capitale.
Station | Lignes |
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La STIB a, d'autre part, mis en ligne plusieurs plans de réseau facilitant la vie des usagers :
À vélo
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Circuler en vélo dans le centre-ville est assez aisé moyennant un minimum d'attention vis-à-vis de la circulation des autres usagers, qu'il soient motorisés ou non. S'il n'existe aucune piste cyclable sur site propre, de nombreuses voiries comportent une ou deux bandes cyclables sur la chaussée. Beaucoup de routes à circulation en sens unique sont aménagées en double-sens cyclable. Le transport d'un vélo est possible gratuitement dans le métro et les trams à plancher bas (trams du type T2000, T3000 et T4000) en dehors des heures de pointes de la semaine qui vont de 7 h – 9 h et 16 h – 18 h 30 ; des autocollants sur les portes indiquent où vous pouvez embarquer. Une multitude de parkings gratuits pour vélos, avec des points d'attache de type U renversé, ont été placés dans le centre de Bruxelles.
Deux sociétés de service de vélos partagés sont actives dans le « Pentagone ».
- Blue-bike possède une station à l'intérieur de la gare de Bruxelles-Central. Les frais d'enregistrement (la 1re fois) sont de 10 € et la location pour 24 h coûte 3 €.
- Le pour : idéal pour rayonner au départ de la gare de Bruxelles-Central et bon marché (hormis les frais d'enregistrement) pour un usage de plus de deux heures.
- Le contre : le vélo ne peut être remis que dans la station de la gare de Bruxelles-Central ; cette station, contrairement à d'autres, ne possède pas de vélo électrique.
- Blue-bike
– Détails de la station « Gare centrale ».
- Villo!, quant à elle, a implanté 29 stations à l'intérieur du « Pentagone » et 5 sur la « petite ceinture ». Frais d'enregistrement pour 1 jour : 1,6 €, pour 7 jours : 7,65 €. Utilisation : 1re demi heure : gratuite. Le payement se fait, via la borne interactive de payement au moyen d'une carte de débit munie de la fonction « Maestro »
- Le pour : nombreuses stations où le vélo peut être remis, application pour téléphone mobile permettant de connaître le nombre de vélos disponibles et le nombre de points d'attache libres dans une station, possibilité de rejoindre chaque station en moins d'une demi heure et donc d'éviter les frais d'utilisation.
- Le contre : vélos très lourds, pratiquement impossibles à manier lors d'un voyage en métro ou en tram.
- Villo!
– Application à télécharger pour trouver une station, le nombre de vélos disponibles et le nombre de points d'attache libres.
N° | Nom | Localisation |
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Quartier du Centre | ||
5 | 5 Bourse | Rue Paul Delvaux, 2 |
6 | 6 Gare Centrale | Rue de l'Infante Isabelle |
23 | 7 Agora | Rue du Marché aux Herbes, 120 |
33 | 8 Mort Subite | Rue Montagne aux Herbes Potagères |
34 | 9 Fontainas | Boulevard Anspach, 186 à 194 |
36 | 10 Saint-Jean | Rue du Lombard, 42 |
Quartier des Libertés | ||
48 | 11 Congrès | Rue Royale, 144 à 148 |
Quartier Royal | ||
7 | 12 Parc | Rue Royale (face aux n° 66 et 68) |
14 | 13 Porte de Namur | Boulevard du Régent (face au n° 1) |
20 | 14 Palais royal | Rue royale, 14 |
35 | 15 Cantersteen | Kantersteen, 41 à 47 |
46 | 16 Albertine | Boulevard de l'Emepreur, 2 |
Quartier des Sablons | ||
11 | 17 Sablon | Rue de la Régence, 20 |
37 | 18 Poelaert | Place Poelaert, 3 |
Quartier des Marolles | ||
10 | 19 Chapelle | Place de la Chapelle |
38 | 20 Jeu de Balle | Rue Blaes, 135 à 141 |
Quartier Midi-Lemonnier | ||
9 | 21 Anneessens | Boulevard Maurice Lemonnier, 42 à 46 |
13 | 22 Lemonnier | Boulevard Maurice Lemonnier, 202 à 206 |
Quartier de la Senne | ||
4 | 23 Jardin aux fleurs | Rue des Six Jetons, 69 et 71 |
32 | 24 Dansaert | Rue Antoine Dansaert, 60 à 64 |
42 | 25 Porte de Ninove | Place de Ninove |
Quartier des Quais | ||
3 | 26 Porte de Flandre | Rue de Flandre, 197 et 199 |
29 | 27 Baudouin | Rue de Laeken (face au n° 166 et 168) |
47 | 28 Les Quais | Quai à la Chaux, 1 et 2 |
Quartier Marais-Jacqmain | ||
21 | 29 De Brouckère | Place De Brouckère, 44 à 48 |
30 | 30 Laeken | Rue de Laeken, 109 à 117 |
31 | 31 Musée de la BD | Boulevard Pacheco, 56 |
Sur la « petite ceinture » | ||
8 | 32 Art-Loi | Avenue des Arts, 24 (quartier Royal et quartier européen) |
12 | 33 Trône | Avenue des Arts, 58 (quartier Royal et quartier européen) |
16 | 34 Louise | Place Louise (quartier des Sablons et quartier de l'avenue Louise et du Bois de la Cambre) |
39 | 35 Hôtel des Monnaies | Boulevard de Waterloo, 93 à 98 |
40 | 36 Porte de Hal | Boulevard du Midi, 142 |
55 | 37 Botanique | Avenue Galilée, 1 (quartier des Libertés) et Saint-Josse-ten-Noode) |
57 | 38 Madou | Rue de Scailquin, (quartier des Libertés) et Saint-Josse-ten-Noode) |
À pied
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Circuler à pied dans un périmètre de 8 km et avec une distance orthodromique maximale de 2,8 km entre deux points, n'est vraiment pas chose insurmontable. La plupart des trottoirs sont largement dimensionnés et les voiries comportent de nombreux passages piéton. Les voies publiques uniquement réservées à la circulation douce (piétons et vélos) ainsi que la dizaine de galeries commerçantes ajoutent au plaisir de la flânerie pédestre.
Pour favoriser la sécurité des personnes mal voyantes, les trottoirs ainsi que les quais et arrêts de la STIB et les quais des gares de la SNCB sont tous équipés de bandes podotactiles et les feux de circulation des passages piéton sont munis d'un avertisseur sonore (bips rapprochés lorsque le feu est vert pour les piétons et bips espacés lorsqu'il est rouge). La plupart des trottoirs sont équipés d'un bateau à hauteur des passages piéton afin de faciliter la circulation des PMR.
En voiture
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L'utilisation de la voiture à l'intérieur du « Pentagone », n'est vraiment pas une sinécure à cause du trafic intense à toute heure du jour même pendant les week-ends. Même la « petite ceinture », pourtant vouée à l'automobile, connait des embouteillages incessants à chaque point d'accès et le moindre incident (accrochage ou véhicule en panne) a des répercussions sur la fluidité du trafic.
Il est préférable de se rendre le plus rapidement dans un des 21 parkings payants, comportant chacun des places réservées aux PMR et donc des ascenseurs, que compte le centre de Bruxelles et ensuite d'utiliser un autre moyen de locomotion. Le prix (2015) d'un stationnement, selon le parking choisi, varie entre 2,3 € pour une heure à 15 € pour six heures et plus. En soirée, entre dix-neuf heures et cinq heures, les tarifs varient entre 2,3 € pour une heure et 5 € pour un stationnement compris entre deux heures et dix heures maximum.
Actuellement, seul l'accès à la « petite ceinture » « Art-Loi » et en venant de la rue de la Loi, possède un panneau électronique indiquant la direction des parkings payants les plus proches ainsi que, en temps réel, leurs nombres de places libres. Ce panneau est surmonté de l'inscription « P-Route » et est placé à droite du pont surplombant la « petite ceinture ».
Le « Pentagone » comporte 248 emplacements gratuits réservés aux PMR. Ceux-ci sont peints en bleu avec un pictogramme et muni d'un panneau routier de stationnement autorisé accompagné du signal E9i. Attention que la présence, derrière le pare-brise, d'une carte européenne de stationnement pour personne handicapée est très fréquemment contrôlée et que les contrevenants seront astreints à une amende de 100 €