


Le café Sénéquier est un café-pâtisserie de Saint-Tropez. Connu par une série de films qui le mettent à l'honneur entre et (Et Dieu… créa la femme, Le Gendarme de Saint-Tropez) et les photos de personnalités sur sa terrasse, il accueille près de 600 000 clients chaque année[1].
Historique
La pâtisserie est créée en [2],[1] par Martin et Marie Sénéquier (lui pâtissier à Cogolin et elle Tropézienne) qui ouvrent leur boutique Place aux Herbes, entre l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et le port. Devant le succès de leur commerce (notamment le nougat mou), ils l'agrandissent en rachetant petit à petit les anciens garages à bateaux qui font face à la mer. En , Lisette Sénéquier décide de transformer cet immense espace en café de luxe, en plus de la pâtisserie d'origine[2]. En , il est détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il est reconstruit et rouvre en , avec notamment sa terrasse de 30 mètres avec des chaises de toile metteur en scène et les tables triangulaires[1].
Le café-pâtisserie est racheté en par l'homme d'affaires Thierry Bourdoncle, déjà à la tête d'une vingtaine d'établissements parisiens[2]. Sénéquier est brièvement fermé en pour faire l'objet de travaux de décoration, menés par l'architecte d'intérieur Richard Lafond, afin d'actualiser l'établissement (dans un style « vintage » : vieux plancher en bois de récupération, banquettes capitonnées de lin beige clair, tables en bois et fauteuils en cuir vintage vieillis, luminaires maritimes, grands miroirs patinés, etc.). Et Sénéquier est ainsi devenu une brasserie[3].
Parmi les personnalités publiques habituées des lieux, on compte Brigitte Bardot sur le tournage de Et Dieu… créa la femme, Louis de Funès et Michel Galabru sur celui du Gendarme de Saint-Tropez ; Eddie Barclay lors de « soirées blanches » auxquelles étaient notamment invités Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Quincy Jones, ou encore Françoise Sagan, Pablo Picasso, Juliette Gréco, Boris Vian et Jacques Chirac[4].
En , la presse fait état d'une enquête pour un accident survenu dans l'établissement en , au cours duquel une cliente a été brûlée au deuxième degré lors du flambage d'une crêpe Suzette[5],[6],[7],[8].
Références
- « Saint-Tropez : le café Sénéquier racheté par un Auvergnat de Paris », Le Parisien, .
- AFP, « Le célèbre Café Sénéquier de Saint-Tropez est vendu », Le Figaro, .
- ↑ « Réouverture du cultissime Café Sénéquier à Saint Tropez », sur voyagerpratique.com, .
- ↑ Aurore Savarit, « Vanités : Les belles heures du Sénéquier, le repaire mythique du Tout-Saint-Tropez », Vanity Fair, .
- ↑ Orlane Edouard, « "Le Sénéquier cherche à étouffer l'affaire": brûlée lors du flambage d'une crêpe Suzette, une cliente du restaurant attend des réparations », BFM TV, .
- ↑ Nicolas Jacquard, « « Je brûlais, je hurlais » : gravement brûlée par un serveur qui préparait une crêpe, elle réclame justice », Le Parisien, .
- ↑ Samuel Gree, « Brûlée par une crêpe flambée au restaurant, elle peine à obtenir réparation : « Je suis sidérée » », Ouest-France, .
- ↑ Xavier Regnier, « Var : Brûlée par un serveur qui préparait une crêpe en 2023, une femme réclame que la justice avance enfin », 20 Minutes, .
Voir aussi
Bibliographie
- Franck Leclerc, Sénéquier : Saint-Tropez, -, Paris, Verlhac, , 162 p. (ISBN 978-2-916954-95-0).
Liens externes