Château du Reposoir
Image illustrative de l’article Château du Reposoir
Façade Nord du château du Reposoir.
Nom local La Terre de Pregny
(ancien nom)
Type manoir
Architecte Gustave Brocher
Début construction 1755
Fin construction 1756
Propriétaire initial Jacques III Pictet
Destination initiale Habitation
Propriétaire actuel Fondation du Reposoir
Destination actuelle Habitation
Protection Bien culturel d'importance nationale
Objet classé
Coordonnées 46° 13′ 55″ nord, 6° 08′ 48″ est
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Région historique Pays de Gex
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
localité Pregny (Pregny Parc)
Commune Pregny-Chambésy
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Château du Reposoir
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
(Voir situation sur carte : canton de Genève)
Château du Reposoir

Le château du Reposoir est un château situé dans la commune de Pregny-Chambésy, dans le canton de Genève, en Suisse.

Localisation

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Photo satellite, par Swisstopo, du château et de son domaine.

Le château se situe dans la localité de Pregny, au sein du sous-secteur de Pregny Parc, au lieu-dit Le Reposoir, à proximité des rives du Léman. Le domaine s’étend sur une superficie totale de 80 804 m2.

Il se compose de vastes pelouses ponctuées d’arbres centenaires, qui s’élèvent en pente douce vers le château. Celui-ci trône sur une terrasse dominant, côté lac, un jardin à la française, tandis que, côté sud, il s’ouvre sur un plan d’eau et une majestueuse allée de marronniers.

Mentionné pour la première fois au XVIe siècle sous l’appellation La Terre de Pregny, le domaine appartient alors à Madeleine, veuve de Humbert Pucetti. Ce vaste territoire agricole s’étend de Sécheron au Vengeron, en lisière du Léman[1].

Le nom de Reposoir n’apparaît qu’au début du XIXe siècle et ne désigne à l’origine qu’une parcelle située au bord du lac. À cet emplacement, en bordure de la route de Lausanne, se trouve un banc rudimentaire composé de deux planches superposées : l’une sert à s’asseoir, l’autre, placée au-dessus, permet aux femmes de déposer les corbeilles qu’elles portent sur la tête en se rendant au marché, et d’y prendre un moment de repos[1].

Le , année de naissance de la république de Genève, Guillaume du Puys, bourgeois de cette jeune république, acquiert les terres de La Terre de Pregny, alors situées dans le duché de Savoie[1].

Le domaine reste entre les mains de la famille du Puys pendant quatre générations. Le , Pierre II du Puys-de la Palle le lègue à ses deux filles : Ève du Puys, épouse de Jean Voisine, et Judith du Puys, épouse de Jérémie Pictet. Le domaine se trouve alors divisé en deux parts[1].

Dès le , les deux sœurs procèdent déjà à un partage du domaine. Dans son testament du , Judith du Puys lègue à son fils aîné, Jacques II Pictet-Du Pan, l’intégralité de sa part de La Terre de Pregny. En , celui-ci rachète l’autre portion aux héritiers de sa tante Ève, réunissant ainsi l’ensemble du domaine sous son nom[1],[2].

À l’origine, le domaine ne comprend pas la maison d’habitation actuelle, mais une autre demeure, probablement d’une certaine importance, puisqu’elle accueille en l’intendant de France Ferrand[1].

Son petit-fils, Jacques III Pictet-Thellusson, fait raser l'ancienne demeure, dont aucune représentation ne nous est parvenue, en , afin d'y édifier un château. Le lieu prend alors progressivement l'allure d'une propriété d'agrément. Le nouveau bâtiment, de style typique de son époque, adopte une forme carrée et des proportions modestes, avec cinq fenêtres en façade.

Ayant pris part au traité de 1754 entre la Sardaigne et Genève, Jacques III Pictet-Thellusson est récompensé par le roi Victor-Emmanuel III, qui lui confère le titre de comte avec transmission héréditaire. Malgré ses fonctions et ses honneurs à l'étranger, il entretient des relations actives avec sa patrie. En , il est élu membre du Conseil des Deux-Cents. Il revient s’établir à Genève en avec le titre de chargé d'affaires du roi d'Angleterre. À cette époque, le résident de France exerce une influence prépondérante à Genève et ne peut tolérer qu’un ambassadeur d'une puissance rivale soit placé sur un pied d'égalité avec lui. Par ailleurs, Jacques III Pictet-Thellusson se rapproche du parti des Représentants, qui s'oppose vivement au gouvernement Négatif alors en place[1]. Le , le peuple genevois, réunissant le Conseil Général, rejette le projet de constitution que le gouvernement Négatif, soutenu par la France, Berne et Zurich, tentait de lui faire accepter. À la suite de ce vote, les Représentants se retrouvent confrontés à divers procédés, notamment de la part de la France, qui établit un véritable blocus autour de Genève, du côté du pays de Gex. Des troupes françaises viennent cerner la frontière, et le comte Pictet, dont la propriété de Pregny se trouve encore alors en terre française, devient la cible de traitements particuliers en raison de son soutien aux Représentants. Un capitaine de l'armée royale s'empare du domaine des Pictet, de la maison d'habitation et des dépendances, pour y installer des officiers, des cavaliers et des chevaux. Un fort et une prison y sont également établis. Face à cette situation, Jacques III Pictet-Thellusson doit se replier à Athenaz[1].

Le château du Reposoir en 1791 par Rodolphe Gautier.

Entre et , son fils, Isaac IV Pictet-Lullin, entreprend une rénovation ambitieuse du château et l’agrandit avec deux ailes luxueuses. Les travaux d’architecture extérieure et de décoration intérieure, notamment dans certains salons ornés de boiseries, sont conçus et réalisés par Jean Jaquet[3] :

« La cheminée du salon, en marbre noir incrusté de blanc, est remarquable; la correspondance avec la marbrier Doret de Vevey, concernant ce travail, a été conservée. Parmi les objets mobiliers, signalons des candélabres en bois sculpté d'un travail délicat, très bien conservé malgré sa fragilité; mentionnons encore un buste du prince Henri de Prusse qui aussi est l'œuvre de Jaquet. »

En , Isaac IV Pictet-Lullin fait établir un plan de sa propriété afin de préserver les droits qu’il détient et de permettre à son successeur de comprendre précisément en quoi ceux-ci consistent. Il y ajoute l’observation suivante :

« Dès 1753, mon père et moi, avions fait des acquisitions. À cette époque, le domaine s'étendait de Sécheron au pont du Vengeron. Nombre de pièces étaient éparses et, comme ont dit, à la gueule du loup; d'autres, appartenant à divers particuliers, étaient enclavées au milieu des nôtres, nécessitaient des clôtures sans fin et occasionnaient des difficultés toujours pénibles, lors même qu'on était sûr d'en sortir avec satisfaction. J'ai donc réussi dans l'espace de vingt ans, à m'équarrir autant qu'il m'a été possible, de façon que le domaine est sous l'œil du maître et que les détails de préservation en ont beaucoup diminué. »

Le château relève, dès le , de la commune de Pregny. Par le second traité de Paris du , la commune de Pregny, et avec elle le château, est cédée à la Confédération suisse le , puis officiellement rattachée à la république et canton de Genève le de la même année[4].

Des nouveaux mas de dépendances est bâti par l'architecte Gustave Brocher vers [2].

En , Richard I Pictet-Candolle vendit toutes les parcelles qui étaient au delà du chemin des Chèvres du côté nord et acheta celle qui allait jusqu'au chemin de l'Impératrice, côté sud, appartenant au château de l'Impératrice. Le Domain est ainsi d'un seul tenant entre ceux deux chemin bordé à l'est par la route de Suisse, ou les parcelles située le long de rives du lac ont également été vendue.

La première voie ferrée, construite en , comprend deux voies reliant Genève à Versoix. Sa construction divise plusieurs domaines, notamment celui du château du Reposoir. Richard I Pictet-Candolle, passionné par les trains et les locomotives à vapeur, décide alors de faire construire une passerelle piétonne. Celle-ci permet de relier son domaine à ses terres situées à l'ouest, séparées par la voie ferrée, tout en lui offrant un point d'observation idéal pour voir passer les trains. La passerelle subsiste jusqu'en , année des travaux pour la mise en service de la troisième voie CFF entre la gare de Coppet et celle de Genève-Cornavin, inaugurée le et mise en service le suivant. Les Chemins de fer fédéraux suisses en profitent également pour acheter le terrain de la famille Pictet, situé au-delà de la voie ferrée, à l'ouest du domaine. Au fil du temps, ce terrain s'est transformé en forêt[5].

Entre et , Louis V Pictet-Saugy entreprend d’importantes réparations, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison de maître. Il transforme l’avenue et la loge d’entrée du domaine, et crée un nouveau jardin à la française, qui vient remplacer l’ancien potager, au-dessus de la terrasse dominant le lac[2],[1].

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les terres du domaine deviennent de moins en moins rentables, puis finissent par devenir déficitaires[N 1]. Le coût de leur entretien impose alors un recentrage sur le cœur du domaine. C’est dans ce contexte que, les deux extrémités de la propriété sont cédées : au sud, autour de , à la ville de Genève pour l’extension du jardin botanique, connue sous le nom de Terres de Pregny, et au nord, en , pour la création d’un ensemble résidentiel baptisé Pregny-Parc entre et [6].

Anecdotes historiques

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Propriétaires du domaine et du château

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  • XVIe siècle - 7 mars 1534 Madeleine Pucetti[8] ;
  • 7 mars 1534 - 1560 : Guillaume du Puys (ou Dupuis)[8] ;
  • 1560 - 9 mars 1613 : Pierre du Puys-Favre[8] ;
  • 9 mars 1613 - 24 août : 1659 Pierre II du Puys-de la Palle[8] ;
  • 24 août 1659 - 1674 et 6 janvier 1688 : Ève du Puys-Voisine et Judith du Puys-Pictet[8] ;
  • 1674 et 6 janvier 1688 - 2 août 1721 : Jacques II Pictet-Du Pan (1643-1721)[8] ;
  • 2 août 1721 - 22 février 1746 : Marc Pictet-Budé (1672-1746)[8] ;
  • 22 février 1746 - 10 février 1786 : Jacques III Pictet-Thellusson (1705-1786)[8] ;
  • 10 février 1786 - 16 octobre 1823 : Isaac IV Pictet-Lullin (1746-1823)[8] ;
  • 16 octobre 1823 - 1852 : Louis II Pictet-Achard, dit « Le Gros » (1778-1852)[8] ;
  • 1852 - 9 août 1884 : Richard I Pictet-Candolle (1817-1884)[8] ;
  • 9 août 1884 - 1930 : Louis V Pictet-Saugy (1854-1930)[8] ;
  • 1930 - 6 novembre 1975 : Richard II Pictet-Pourtalès-Puget (1887-1975)[8] ;
  • 6 novembre 1975 - ? : Hubert Pictet-Merenda (1918-2013) et Jean-Michel Pictet-Barbey-de Haller (1925-2010)[8].

Architecture

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Le château a une surface totale de 656 m2[12].

« On pénètre dans l'habitation par un vestibule d'où se détache un bel escalier conduisant au premier étage. La pièce centrale du rez-de-chaussée est le grand salon, entièrement décoré de motifs sculptés par Jean Jaquet : consoles, cheminée, candélabres, avec un mobilier de la fin du XVIIIe siècle. À droite du salon, se trouve la salle à manger, de teinte claire et où une grande armoire vitrée contient une riche collection de porcelaines de la Compagnie des Indes au décor rose et or; le mobilier est de style. À gauche du salon, on traverse une gracieuse chambre de l'époque Directoire, tendue de papier à sujet agrestes et bucoliques, tandis que les meubles sont recouverts de tapisseries de Beauvais représentant des sujets tirés de fables de La Fontaine. En continuant, nous arrivons à la bibliothèque, pièce rendue confortable et sympathique par les rayons de livres aux belles reliures et ses objets d'art agréablement disposés sur des consoles. »

— Guillaume Fatio, Pregny, commune genevoise et coteau des altesses, 1947, p. 337.

Protections

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Le domaine, le château et l'Orangerie sont classés bien culturel d'importance nationale par l'Office fédéral de la protection de la population[13].

Le , le château les dépendances et le domaine sont inscrits sur la liste des objets classés par le Département des Travaux Publics du canton de Genève[14],[15].

Le , le domaine est inscrit à l'inventaire de la section nationale suisse du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), répertoriant les parcs et jardins historiques de Suisse[16].

Notes et références

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  1. Le dernier fermier quitte le domaine en 1980, marquant ainsi la fin de l’activité agricole sur la propriété.
  2. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la Belgique est envahie par l'Allemagne nazie en mai 1940. Le roi des Belges Léopold III prend la décision de rester en Belgique avec son gouvernement, alors que l'armée belge se replie en France et au Royaume-Uni. Après la défaite rapide de l’armée belge, Léopold III se rend aux Allemands en mai 1940, espérant éviter une destruction totale du pays. Cet acte est perçu par une grande partie de l'opinion publique comme une capitulation, ce qui provoque une intense polémique. Le roi, restant en Belgique sous contrôle allemand, devient un prisonnier de guerre. Il est interné avec sa famille à Laeken puis transféré en Allemagne, où il demeure jusqu’à la fin de la guerre en 1945[7]. Le comportement de Léopold III pendant la guerre suscite une fracture dans la société belge. D’un côté, une partie de la population le soutient, estimant qu’il agit par souci de préserver la Belgique et de limiter les souffrances infligées par l’occupant. De l’autre, une large majorité estime qu'il trahit son pays en se rendant aux nazis, abandonnant son peuple à l'occupation. Le gouvernement belge en exil, dirigé par Pierre Dupong, adopte une position hostile à Léopold III. En 1944, après la libération de la Belgique, le gouvernement provisoire, soutenu par les partis sociaux-démocrates, libéraux et communistes, met en place une régence sous la direction du frère de Léopold III, le prince Charles, pendant que le roi est encore captif des Allemands. Le roi et sa famille sont libérés par l’armée américaine le 7 mai 1945 à Strobl, en Autriche, où les Allemands les avaient déplacés. À ce moment, il ne reprend pas immédiatement ses fonctions de roi, le pays étant sous régence. Mais il se fait de plus en plus pressant sur la question de son retour au trône. Le roi ne peut pas rentrer immédiatement en Belgique après sa libération, une partie du personnel politique et de la population belge s'opposant à son retour tant que ne se règle pas la question fondamentale de savoir s’il aurait dû quitter le pays en 1940 pour poursuivre la lutte plutôt que de se constituer prisonnier. De plus, il refuse de rentrer en acceptant les conditions imposées par le gouvernement, notamment celle de prononcer et de rendre publique une déclaration rédigée par ce dernier, dans laquelle il devrait rendre un vibrant hommage aux Alliés et aux résistants tout en condamnant fermement l’occupation allemande. Arrivant directement d'Autriche, le roi Léopold III demande l'hospitalité au comte Richard II Pictet-Pourtalès-Puget dans son château du Reposoir. Les membres de la famille royale de Belgique se mêlent simplement aux coutumes de vie de la commune de Pregny, se promenant dans le village, achetant leur pain chez le boulanger ou assistant à la messe de l'église catholique. Des habitants de la commune racontent également que le jeune Baudouin aime accompagner le facteur dans sa tournée de distribution. La famille royale belge quitte le château du Reposoir en 1948 pour un autre lieu de résidence.

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k Guillaume Fatio, Pregny, commune genevoise et coteau des altesses, Pregny, Commune de Pregny, , 344 p., p. 317-338
  2. a b c d et e Natalie Rilliet, Le Reposoir, histoire d'un domaine genevois, Genève, imprimerie Genevoise S.A., , 100 p. (ISBN 978-2-8399-1107-8), p. 80-81
  3. Guillaume Fatio et Raymond Perrot, Pregny-Chambésy, commune genevoise, Pregny-Chambésy, Commune de Pregny-Chambésy, 1947 / 1978, 360 p., p. 127-136
  4. Guillaume Fatio et Raymond Perrot, Pregny-Chambésy, commune genevoise, Pregny-Chambésy, Commune de Pregny-Chambésy, 1947 / 1978, 360 p., p. 117-121
  5. Etienne Dumont, « Natalie Rilliet écrit l’histoire du domaine Le Reposoir à Pregny », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  6. Gilles Gardet et Natalie Rilliet, Carte historique de la commune de Pregny-Chambésy, 2016.
  7. « Reflexions - Question royale », sur reflexions.uliege.be (consulté le )
  8. a b c d e f g h i j k l m n et o Guillaume Fatio et Raymond Perrot, Pregny-Chambésy, commune genevoise, Pregny-Chambésy, Commune de Pregny-Chambésy, 1947 / 1978, 360 p., p. 301-319
  9. Jean Rime et Moulinsart, La Suisse : Carnet de voyage, Moulinsart, , 99 p. (lire en ligne), p. 86
  10. Patrick Mérand, La géographie et l'histoire dans l'œuvre d'Hergé, Sépia, , p. 82-83
  11. Genève (canton). Police genevoise. Service de presse, La rencontre ou une semaine à Genève, Genève, Genève : Service de presse de la Police genevoise, (lire en ligne), p. 9
  12. République et Canton de Genève : Département du Territoire (DT) : Direction de l’information du territoire (DIT) : SITG, « Extrait de la mensuration officielle et du registre foncier » Accès libre (consulté le ).
  13. Office fédéral de la protection de la population OFPP, « Inventaire des biens culturels d'importance nationale : Campagne du Reposoir, avec l'orangerie » Accès libre, sur api3.geo.admin.ch (consulté le ).
  14. Service des monuments et des sites de la république et canton de Genève, « Propriété du Reposoir » Accès libre, sur patrimoine.app.ge.ch (consulté le )
  15. République et canton de Genève : Département du Territoire (DT) : Office du patrimoine et des sites (OPS), « Objet n° 2011-26138 : Propriété du Reposoir » Accès libre, sur ge.ch, (consulté le ).
  16. (de) ICOMOS, « Liste der historischen Gärten und Anlagen » Accès libre, sur www.icomos.ch (consulté le )

Bibliographie

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  • Guillaume Fatio, Pregny, commune genevoise et coteau des altesses, 1947, pp.317-338.
  • Guillaume Fatio & Raymond Perrot, Pregny-Chambésy, commune genevoise,, 1978 (2000), pp.301-319.
  • Rilliet Natalie, Le Reposoir, histoire d'un domaine genevois, Genève, 2012.

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