Chapelle Saint-Christophe de Lafare | |||
Présentation | |||
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Type | chapelle | ||
Début de la construction | XIIe siècle | ||
Style dominant | art roman provençal | ||
Géographie | |||
Pays | ![]() | ||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||
Département | Vaucluse | ||
Ville | Lafare | ||
Coordonnées | 44° 09′ 26″ nord, 5° 02′ 55″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||
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La chapelle Saint-Christophe est une chapelle romane située au pied des dentelles de Montmirail à Lafare dans le département français de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Localisation
[modifier | modifier le code]La chapelle se dresse solitaire parmi les pins, sur le flanc sud des dentelles de Montmirail, au nord du village de Lafare, le long de l'ancienne route qui reliait Malaucène à Gigondas[1] par le col du Cayron.
Historique
[modifier | modifier le code]La chapelle a été édifiée au XIIe siècle[1]. Elle appartenait à la mense de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon qui en percevait les revenus[2].
La seigneurie fut acquise en août 1246 par Pons Astouaud et Rostang de Libra pour la somme de 20 sols raymondins[Quoi ?]. Le village était alors à mi-côte sur la colline où se situe toujours la chapelle Saint-Christophe. Ce fut là que Raymond de Turenne installa une partie de ses troupes à la fin du XIVe siècle. Ces mercenaires ayant trop bien été accueillis par la population, après 1399, les habitants virent leurs maisons rasées et les hommes furent pendus.
Architecture
[modifier | modifier le code]Située à 330 mètres d'altitude sur l'un des contreforts des dentelles de Montmirail[3], la chapelle Saint-Christophe de Lafare ne mesure hors-œuvre que 12,30 mètres sur 4,90 mètres[4].
Elle est édifiée en moellon, la pierre de taille se cantonnant à l'encadrement de la porte, des baies et aux chaînage d'angle. Elle est recouverte de lauzes.
La façade présente une simple porte cintrée surmontée d'une baie cintrée. À gauche de la porte, la façade est percée d'une petite ouverture carrée.
Le chevet roman est constitué d'une abside semi-circulaire unique.

Références
[modifier | modifier le code]- Serge Panarotto, Chapelles de Provence, Édisud, 2007, p.33
- ↑ Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle, in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 219.
- ↑ Robert Bailly, Dictionnaire des communes : Vaucluse, géologie, préhistoire, archéologie, coutumes, ressources, Jean-Yves Baud, éditeur, Avignon, 1961, p. 215.
- ↑ La Sauvegarde de l'Art Français, Cahier, Volume 4, Picard, Paris, 1987, p. 202.