La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Sélune, la Cance, la rivière de Saint-Jean, le ruisseau de Mesnelle, la Roulante[1], le ruisseau de Chenilly[2], le ruisseau du Marignon[3], le ruisseau du Moulin de Pontorsier[4], un bras de la Cance[5], des bras de la Sélune[6], un bras de Saint-Jean[7], le cours d'eau 01 de la Blanchère[8], le cours d'eau 01 de la Chaude Bouvais[9], le cours d'eau 01 du Grand Jardin[10], le cours d'eau 02 de la Doitée[11], le fossé 01 de Bourgis[12], le fossé 01 de la Bellangeraie[13], le fossé 01 de la Fieffe Joubin[14], le fossé 01 de la Grande Gélinais[15], le fossé 01 de la Halère[16], le fossé 01 de la Trémelaie[17], le fossé 01 des Dix Sillons[18], le fossé 01 des Lorières[19], le fossé 01 des Rochers de Moulinet[20], le fossé 01 du Gué Perrou[21], le fossé 01 du Moulin de Chenilly[22], le fossé 01 du Petit Hamel[23], le fossé 02 de la Bellangeraie[24], le fossé 02 de la Hunelière[25], le fossé 06 du Parc[26], le fossé 15 du Mesnil[27], le Pilon[28], le ruisseau de Breffeland[29], le ruisseau de Chevrier[30], le ruisseau du Gue de Lauge[31] et divers autres petits cours d'eau[32],[Carte 1].
La Sélune, d'une longueur de 85 km, prend sa source dans la commune de Saint-Cyr-du-Bailleul et se jette dans la Sée en limite de Courtils et de Vains, après avoir traversé 15 communes[33]. Les caractéristiques hydrologiques de la Sélune sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 2,71 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 28 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 42,9 m3/s, atteint le [34].
La Cance, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Ger et se jette dans la Sélune sur la commune, après avoir traversé cinq communes[35].
Le ruisseau de Mesnelle, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de Buais-Les-Monts et se jette dans la Sélune sur la commune, après avoir traversé trois communes[37].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 153 mm, avec 15,4 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[38]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët à 13 km à vol d'oiseau[40], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[41],[42]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[43].
Au , Mortain-Bocage est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[44]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mortain-Bocage[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[45],[46]. La commune est en outre hors attraction des villes[47],[48].
Le nom a fait l'objet d'une consultation ouverte à tous les habitants et aux jeunes de plus de 15 ans demeurant dans les cinq communes[49] ; 817 personnes[50] ont apporté leur avis sur un choix de quatre propositions :
Une première réflexion s'était engagée en 1972 avec des communes de l'ancien canton de Mortain[51] entre Mortain, Le Neufbourg, Bion, Saint-Jean-du-Corail et Romagny[52] mais celle-ci ne se concrétisa pas.
En 2015, c'est autour de cinq communes que le projet prend forme même si des élus avaient souhaité associer toutes les communes de l’ancienne ComCom de Mortain[53] ; sans continuité géographique, la commune de Saint-Barthélémy qui avait manifesté le souhait de se joindre au projet n'a pas pu être intégrée alors que la commune de Romagny Fontenay va voir le jour en même temps. Saint-Clément-Rancoudray juge en pour sa part le délai trop court[54].
Le mercredi , les cinq conseils municipaux approuvent la charte[55]
Église Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean-du-Corail, remaniée au XVIIIe siècle qui abrite une quinzaine d'objets (mobilier, statues, bénitier…) notés au répertoire départemental. La croix du cimetière date de 1626.
↑Un chrismale est un petit coffret qui était suspendu au cou d'un missionnaire itinérant, pour transporter le saint sacrement. Cette coutume existait dans le Norvignetterie et en Irlande dans le haut Moyen Âge.
↑Située à 8 km du centre-ville de Mortain, il ne faut pas la confondre avec l'église romane Saint-Hilaire du Neufbourg sur la commune voisine qui, elle, est à 700 m de ce centre
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 11:01 TU à partir des 388 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/04/1991 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mortain-Bocage comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )