Fès



Fès
​ ((ar)فاس, (ber)ⴼⴰⵙ)
La porte Bab Bouljoud dans la médina
La porte Bab Bouljoud dans la médina
La porte Bab Bouljoud dans la médina
Informations
Régions
Cours d’eau
Altitude
Gentilé
Code postal
Préfixe téléphonique
Fuseau horaire
Localisation
Carte
'"`UNIQ--maplink-0000000A-QINU`"'
Site officiel
Site touristique

Fès (aussi appelée Fez) est une ville et le chef-lieu de la préfecture de Fès au Maroc. Considérée comme la capitale spirituelle de ce pays, sa ville ancienne (médina) est classée au patrimoine mondial Logotype du Patrimoine mondial.

Comprendre

[modifier]

Fès est la plus ancienne ville musulmane du Maroc.
Selon les termes de l'UNESCO, son "espace urbain non carrossable y conserve la majorité de ses fonctions et attributions d'origine. Elle ne représente pas seulement un patrimoine architectural, archéologique et urbain exceptionnel, mais elle véhicule aussi un mode de vie, des savoirs-faire et une culture qui persistent et se renouvellent malgré les divers effets des mutations des sociétés modernes."

Vue panoramique de l'ancienne Médina
Talâa Sghira, une des deux rues principaux de la Médina

Aux origines

[modifier]

À la fin du VIIIe siècle, le chérif alide Idrīs ibn Abdullah doit fuir l'Orient et établit la première dynastie de souverains musulmans au Maghreb. En 788-789, dans la plaine entre les massifs du Rif et du Moyen Atlas, il implante un premier établissement sur la rive droite de l'oued Bou Khareb, ou oued Fès.
Vingt ans plus tard, rive gauche, sur la colline faisant face à cette première agglomération, Moulay Idrīs II, fils posthume d'Idrīs ibn Abdullah fait édifier le fort d'Al-Aliya (c'est-à-dire élévation), fondant ainsi la future Fès. Comme son père, il y fait bon accueil aux musulmans s'étant révoltés contre leurs émirs. Selon la tradition, alors que, rive droite, s'installent ceux ayant quitté l'Andalousie (notamment après la révolte des faubourg de Cordoue, en 817), ceux venus de l'Ifriqiya (notamment après la révolte de Kairouan, en 824) viennent habitat autour d' Al-Aliya. Ainsi apparaissent les futurs "aadwa" (pu adouat), quartiers fortifiés, des Andalous, à l'est, et des Kairouains, à l'ouest.
En 857, Fatima Fihria, fille d'un riche marchand kairouanais, fonde, à Fès, la médersa El Karawiyne, aujourd'hui la plus ancienne "université" en activité au monde. Renversés, puis exterminés, au début du IXe siècle, les idrissides deviendront quasi-légendaires.
À la fin du XIe siècle, ayant pris le contrôle de tout le Maroc, les Almoravides font construire plusieurs ponts reliant les deux madīna (villes) et unissent celles-ci dans une enceinte commune.

Des Almoravides au protectorat français

[modifier]

Sous cette dynastie, comme sous celle des Almohades, la ville se développe et se dote de divers monuments et équipements construits en fonction des "savoirs-faire locaux et des inspirations extérieures diverses (andalouses, orientales, et africaines)"
En 1248, les Mérinides prennent le contrôle de Fès et en font leur capitale. En 1276, confronté à l'extrême densité du bâti, le sultan décide de faire édifier une Ville Blanche, à l'extérieur des murs, afin d'y établir son palais. Cette ville est rapidemment désignée sous le vocable de Fès El-Jedid, c'est-à-dire "nouvelle Fès", tandis que les quartiers des Kairouins et des Andalous deviennent, ensemble, Fès El-Bali, c'est-à-dire la "vieille Fès".
Sous cette même dynastie, particulièrement au XIIIe siècle et XIVe siècle, la ville se couvre aussi de médersas (écoles coraniques), fondouks (équivalent maghrébin des caravanserails), palais et demeures, mosquées, fontaines, etc. Comme le souligne l'UNESCO, c'est de cette époque faste de l'histoire de Fès que datent l'essentiel du tissu urbain et des monuments des madīnas.
En 1437, le corps d'Idriss II est "redécouvert" et un mausolée est construit pour l'abriter ; tout le quartier alentour est proclamé "saint". C'est sans doute de cette époque que date la fin du transfert de la population juive dans la mellah, sur le site de l'ancienne garnison des archers syriens, au sud de Fès El-Jedid et à l'est du palais royal.
A la fin du XVe siècle, ayant renversé les Mérinides, les Wattassides leur succèdent.
En 1522, la ville est durement frappée par un tremblement de terre.
En 1549, les Saadiens prennent le contrôle de Fès mais conservent Marrakech pour capitale. Ils ne désintéressent cependant pas de la ville et, en 1582, le sultan fait construire les Borj Nord et Sud, sur le modèle des forts portugais contemporains, tant pour protéger que pour contrôler la ville, souvent rebelle.
En 1667, c'est à Fès que Moulay Rachid se fait proclamer sultan de l'empire chérifien. Cependant, à partir de 1672, son successeur désigne Meknès comme nouveau sège de son pouvoir.
Au XVIIIe siècle, la ville retrouve son statut de capitale et connait un renouveau, dans un climat de relative tolérance religieuse. C'est de cette époque que datent notamment les synagogues Abendan et Alfassiyine.
En 1912, le traité de Fès consacre la colonisation du Maroc, par les Espagnols, au nord et au sud, et par les Français sur la plus grande partie de l'|empire chérifien. Quelques semaines plus tard, à la suite de violentes émeutes anti-françaises, la capitale est déplacée à Rabat.
Sous le protectorat, les français lancent la construction d'une ville nouvelle, Dar Dbibegh, et le vocable médina vient à désigner tant Fès El-Bali que Fès El-Jedid.

Époque contemporaine

[modifier]

Aujourd'hui, Fès est une cité de 1 400 000 habitants ; c'est la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat.

En 1981, la médina de Fès est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité Logotype du Patrimoine mondial, au titre des critères (ii) et (v).

Aller

[modifier]

En avion

[modifier]
  • 1 Aéroport international Fès Saïss (IATA : FEZ) Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers le site web. (à 14 kilomètres au sud du centre-ville.)  C'est l'un des aéroports les plus fréquentés du Maroc. Son nouveau terminal, inauguré en 2017, accueille les vols internationaux. Une fois que vous aurez quitté l'aéroport, prenez un grand taxi ou un bus navette qui relie l'aéroport au centre-ville.

La couleur des grands taxis est généralement blanche.

  • Ville nouvelle : Comptez 150 DH
  • Ville ancienne : Comptez 200 DH

Jusqu'à 20h00, la ligne de bus n°16 relie l'aéroport à la gare centrale qui se trouve dans la ville nouvelle. Il vous faudra alors prendre un petit taxi pour rejoindre la médina.

En train

[modifier]
  • 2 Gare ferroviaire Logo indiquant un lien Wikipédia.

En autobus

[modifier]
  • 3 CTM Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers le site web.   Principale compagnie de car marocaine.
  • 4 Gare routière  S'il s'agit de la principale gare routière de Fès, elle n'est pas desservi par la CTM

Circuler

[modifier]

Dans la ville ancienne et les médinas

[modifier]

La circulation automobile est interdite dans la médina Fès el-Bali et, à la différence de celle de Marrakech, les deux-roues motorisés y sont rares. Avec ses près de 9 500 rues, elle est sans doute l'une des plus vastes zones piétonnes au monde.
Elle est partagée, en deux, par l'oued Bou Khareb qui coule du sud au nord et se trouve, en partie, recouvert par le boulevard Ben Mohammed El Aloui
Pour évitez de vous perdre, sachez que les panneaux de nom des rue sont carrés, lorsque les rues débouchent dans d'autres rues, ou, hexagonaux, lorsqu'il s'agit d'impasses.
Enfin, si, pendant vos flaneries, vous entendez barrack, barrack !, pour attention, attention !, c'est qu'un chariot ou une mule arrive à grands pas et qu'il faut lui faire place, en vous mettant sur le côté.

Dans la ville moderne et le reste de l'agglomération

[modifier]

Pour ce qui concerne la ville moderne, la circulation est assez difficile dans les principales artères : Boulevard Mohammed V, boulevard Hassan II, boulevard Allal ben Abdellah et surtout l'avenue des Forces Armées Royales. Les taxis rouges sont à votre disposition. Si à Marrakech, Meknès et Taroudant, il existe encore des calèches, il n'y en à plus à Fès.

Voir

[modifier]

Fès el-Bali

[modifier]

Artisanat et techniques

[modifier]
  • 1 Tanneries Chouwara Logo indiquant un lien vers le site web.   Le plus grand des trois ensembles de tanneries traditionnelles à Fès. Vous pouvez voir celles-ci en accèdant aux terrasses des marchands alentours, soit ceux qui sont installés à l'ouest, soit celui installé au nord-est (au bord de l' Oued Bou Khareb). Il est mieux d'y aller de bonne heure quand les odeurs ne sont pas encore trop prenantes.
  • 2 Tanneries Sidi Moussa
intérieur du fondouk Nejjarine
  • 3 Fondouk Nejjarine (musée du bois) Logo indiquant un lien Wikipédia. place Nejjarine Logo indiquant des tarifs.20 DH.  Les fondouks sont les équivalents maghrebains des caravanserails, associant auberge et entrepôts pour les marchands de passage. Celui-ci, construit au début du XVIIIe siècle, abrite désormais un musée du bois. Il présente de nombreux outils et mobiliers en bois ainsi que des (gros) échantillons des essences marocaines utilisées en menuiserie, boisellerie, ébénistere, etc. Une visite plutôt intéressante.
  • 4 Place Seffarine   Sur cette petite place, incontournable pour les groupes de touristes, travaillent encore des artisans dinnandiers.
  • Quartier des potiers

Souks, marchés et autres espaces publics

[modifier]
  • 5 Souk du henné   L'un des plus anciens de la médina ; on y trouve poteries et produits cosmétiques traditionnels.
  • 6 Marché Rcif  Marché alimentaire avec, notamment, les échoppes des bouchers, tripiers, volaillers, etc. C'est aussi un bon lieu pour retrouver votre chemin : il est "fléché" et situé le long du boulevard séparant les quartiers (adouat) des Andalous et des Kairouines.
Place Nejjarine, la fontaine et, en arrière-plan, la grande porte du fondouk
  • 7 Place Nejjarine Logo indiquant des tarifs.espace public.  Al-najaarin signifie littéralement des menuisiers ; la place se situe au bout de la rue Nejjarine où travaillent les ébénistes. La fontaine publique, ornée de céramique, stucs et boiseries est l'une des plus connues de la médina. Elle est contemporaine de la porte du funduk al-Najjarine qui la jouxte et avec laquelle elle forme un ensemble remarquable du tout début du XVIIIe siècle.

Mosquées, mausolées et madrassas

[modifier]

Fès est l'une des cités les plus richement dotée en monuments religieux du monde arabe. Attention, conformément à la tradition malékite, seuls les fidèles peuvent y pénétrer.
Les mosquées sont de plan arabe. La salle de prière (ou haram) est rectangulaire et généralement orientée dans la largeur, c'est à dire avec le mihrab, niche architecturale marquant la qibla (la direction de la Mecque), amménagée sur le grand mur côté est. Le(s) toit(s) de cette salle sont soutennues par des galeries de colonnes. Habituellement, elle est précédée d'une grande cour (ou sahn) entourée de portiques avec, fréquemment, une fontaine en son centre. À ce bassin principal, s'ajoutent des points d'eau situés sur les côtés, et spécifiquemment destinés aux ablutions des fidèles. Lorsqu'elle en dispose, la mosquée n'a qu'un seul minaret, duquel est lancé l'appel aux cinq prières quotidiennes. Sa position est très variable.
Les madrassas (ou médersas) sont des écoles coranniques. Les étudiants y vivaient dans de petites chambres et y apprenaient la théologie et le droit. Leurs locaux s'articulaient autour d'une cour centrale plus ou moins ornée. L'établissement comprenait généralement, au rez-de-chaussée, une salle de la prière.
Enfin, les termes zaouïat ou zawiyas désignent habituellement le siège d'une confrérie religieuse, abritant généralement le tombeau de son saint fondateur.

Vue sur lesahn de la mosquée Quaraouiyne depuis la terrasse d'une échoppe voisine
  • 8 Mosquée Quaraouiyine (Al Qarawiyyin) Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers une page Youtube. Logo indiquant des horaires.lun.dim.: 8h3020h00 intérieur accessible aux seuls fidèles musulmans, horaires pouvant varier en fonction de la durée du jour.  Les non-musulmans ne peuvent pas y pénétrer mais ils peuvent apercevoir le sahn (la cour des ablutions), en regardant à travers la porte (la Bab El-Ward), qui reste ouverte. Au delà, la salle de prière peut accueillir près de 20 000 fidèles.
    Fondée en 859, cette mosquée devient le cœur d'un centre d'enseignement religieux, puis d'enseignement universel, de tout premier plan avec, dès le XVIIe siècle, une bibliothèque de plusieurs centaines de milliers d'ouvrages.
    • Médersa Karawiyne  construite en 857.
  • 9 Mosquée des Andalous Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant des horaires.intérieur accessible aux seuls fidèles musulmans.
  • 10 Médersa al-Attarine Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant un lien vers une page Youtube. Logo indiquant des tarifs.20 DH. 
    vue sur la cour de la medersa Al-Attarine depuis la salle de prière
    Accès limité aux personnes à mobilité réduite. Construite au début du XIVe siècle et nommée d'après le souk Attarine proche, elle est désaffectée depuis le début du XXe siècle. Elle est considérée comme l'une des plus belles réalisations de l'architecture de l'époque mérinide en raison de la décoration harmonieuse couvrant, dans les parties communes, toutes les surfaces disponibles et alliant céramiques, stucs, bois et marbre.
    Depuis l'entrée, séparée du patio par un moucharabieh percée d'une double porte et au plafond en artesondo, des escaliers donnent accès aux étages. Dans ceux-ci, se trouvaient les chambres, chacune accueillant deux des cinquante à soixante étudiants de la madrassa.
    Au centre du patio se trouve une fontaine basse en marbre. Mais l'essentiel se trouve sur les murs de briques entièrement recouverts de décors. En bas, des compositions multicolores réalisées en zallīd̲j̲ (céramiques) sont capables de garder un peu de fraicheur l'été. Plus haut, se trouve une frise de carreaux de céramiques dont l'émail noir a été "gratté", après cuisson, pour faire apparaître des versets du Coran. Au-dessus encore, des stucs reprennent d'autres sourates ou forment des décors complexes avec arabesques ou muqarnas. En remontant, ces stucs alternent avec des panneaux en bois de cèdre dont le travail est assez remarquable.
    Au fond du patio, derrière une large ouverture ornée d'un décor en muqarna, se trouve la salle de prière. Dans celle-ci, la niche du mirhab, qui marque la direction de la Mecque vers laquelle prier, est encadrée de colonnettes engagées en onyx. Les stucs dessinent des arabesques, des dentelles d'entrelacs, ou des caligraphies, parfois en coufique, de plâtre. Ne la quittez pas sans jeter un œil sur le plafond formant coupole en bois de style andalou (artesonado) et auquel pend un luminaire en bronze portant une éloge au sultan Abu Saïd Uthman II, fondateur de la madrasa.
    Vue sur les toits de la mosquée Quarayouine depuis le dernier étage.
    détails des décors du sahn de la medersa Attarine
     
     
     
     
     
  • 11 Médersa Bou Inania Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant des horaires.sam.jeu.: 9h0017h00 ; fermée pendant les prières quotidiennes. Logo indiquant des tarifs.20 DH.  Achevée en 1357. Cette madrassa est la plus grande de style mérininide et sa mosquée dispose même d'un minaret. À la différence de la madrasa al Attarine, seule la cour centrale est ici visible, la madrassa Bou Inania étant toujours en activité (la cour sert aussi pour la prière).
  • 12 Mausolée de Moulay Idriss II Logo indiquant des horaires.lun.dim.: 0h0024h00 accessible aux seuls fidèles.  Pour les non-musulmans, il est possible de regarder à travers la porte, qui reste ouverte.
    En approchant du monument, vous aurez remarqué que les ruelles sont traversées de poutres à environ 1,70 m du sol, c'est que vous approchez de la Zaouia, et pénétrer dans le périmètre saint ; ces poutres obligeaient les cavaliers -qui l'auraient oublié- à descendre de cheval avant d'approcher du mausolée du fils posthume d'Idriss Ier, deuxième "sultan" du Maroc .
Minaret de la zaouïa Tijani
  • 13 Zaouïa d'Ahmed Tijani (Zaouiya Ahmed al-Tijani) Logo indiquant des horaires.accessible aux seuls fidèles.  Lieu de sépulture du théologien soufi Sīdī Aḥmad Al-Tijānī, à l'origine de la confrérie soufie la plus répandue au Sénégal, et plus généralement en Afrique de l'Ouest. L'intérieur est réservé aux fidèles mais les décors des deux portes d'accès au complexe religieux (XIXe siècle) méritent un coup d'oeil.
  • 14 Médersa Cherratine Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers une page Youtube. Logo indiquant des horaires.conditions de visite non connues. Logo indiquant des tarifs.20 DH.  Moins orné que la médersa al-Attarine, la médersa Cherratine date de la fin du XVIIe siècle et compte plusieurs petites cours.
  • 15 Médersa Sahrij Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant des horaires.actuellement fermée au public.

autres monuments

[modifier]
  • 16 Palais El Glaoui
  • 17 ancienne horloge hydraulique (Dar al-Magana) Logo indiquant un lien Wikipédia.   A proximité de la médersa Bou Inania sont encore visibles, sur une façade de la rue Talaa Kebira ("la grande descente"), les consoles en bois d'une ancienne "horloge hydraulique".

Médina de Fès el-Jdid et Mellah

[modifier]
  • 18 Palais Batha Logo indiquant un lien Wikipédia. Logo indiquant un lien vers une page Youtube. 5, Place Batha Oued Fejjaline Logo indiquant des horaires.mar.dim.: 10h0018h00. Logo indiquant des tarifs.60 DH.  Construit entre les médinas de Fès el Jedid et de Fès el-Bali, pour le sultan à la fin du XIXe siècle, musée de l'artisanat à compter de 1915, il a été restauré et est devennu Musée des Arts de l'Islam. Collections de faiences, dinanderie et ébenisterie. Jardin arboré
  • 19 Palais royal (Dar El Makhzen) place des alaouites  Les 80 ha du palais royal ne sont pas accessibles au public mais celui-ci peut admirer l'entrée principale, aux portes en bronze doré, qui se trouve place des alaouites.
  • 20 Mellah Logo indiquant un lien vers une page Youtube.   Quartier juif édifié, au sud de Fès el-Jedid et à l'est du palais royal, à partir du XVe siècle. Sa principale rue présente un aspect atypique pour Fès puisque les façades des maisons disposent de balcons ouverts sur la rue. Pour la plupart aujourd'hui en piètre état, les plus belles demeures se trouvaient au nord de celui-ci.
  • 21 Synagogue Ibn-Danan (Synagogue Aben Danan) Logo indiquant un lien Wikipédia. (accessible par Derb Djaj, à mi-hauteur de la rue des Mérinides, ou bien par Derb Taquriri, près du cimetière) Logo indiquant des horaires.conditions réelles de visite inconnues. Logo indiquant des tarifs.20 DH.  Construite à la fin du XVIIe siècle et restaurée en 1999, elle est un musée depuis 2013. La grande salle est ornée de stucs peints, de céramiques et de boiseries ; la bima est ornée de ferronerie. Les femmes prennaient place à l'étage, pour ne pas être vues des hommes et, au sous-sol, une miqwah était alimentée par une source.
  • 22 Synagogue Al Fassiyine (Slat Al Fassiyine) Logo indiquant un lien vers le site web. Derb Lfassiyine Logo indiquant des horaires.lun.dim.: 9h0017h00 conditions complètes de visite inconnues. Logo indiquant des tarifs.entrée payante.  Amménagée au XVIIe siècle, elle était la synagogue des juifs dits Beldiyins c'est-à-dire des juifs présents à Fès avant l'arrivée des juifs castillans à la fin du XVe siècle. Il maintinrent leur minhaggims (coutumes propres) jusqu'au XXe siècle. Désaffectée pendant près de quarante ans, la salle de prière a été restaurée au début des années 2010.
  • 23 Jnan Sbil (jardin) Logo indiquant un lien vers l’élément Wikidata. Logo indiquant des horaires.mar.dim.: 8h0019h. Logo indiquant des tarifs.accès libre.  Le plus ancien jardin public de Fès ; 3 000 espèces ou variétés de plantes sur 7 ha

Fortifications et portes

[modifier]
Enceintes et fortifications de Fès (les plus récentes, datant de l'époque alaouite, sont en rouge)
Bab Chorfa
  • Enceinte de la médina de Fès el-Bali Logo indiquant un lien Wikipédia.  Les enceintes des médinas furent remaniées à de de multiples reprises, en fonction des conquêtes et des menaces. Des kasbah, citadelles fortifiées, accueillent alors les institutions du pouvoir et les garnisons tribales soutenant celui-ci.
    Les remparts restants font environ 2 m d'épaisseur pour 7 m de hauteur en moyenne. Surmontés de merlons, et parcourus d'un chemin de ronde, ils englobent une superficie totale de plus de 1 000 ha. Ils sont renforcés de tours et percés de nombreuses portes dont :
  1. 24 Porte bleue (Bab Bouljoud)   Edifiée au XIIe siècle, mais rebâtie en 1912, elle est la porte par laquelle on rejoint Fès el-Jedid. Elle est recouverte de céramiques bleues, couleur de la ville de Fès, à l'extérieur, et vertes, couleur de l'Islam, côté médina. Une des "cartes postales" de la ville.
  2. 25 Bab Chorfa   Edifiée au XIVe siècle
  3. 26 Bab Mahrouk   Edifiée au XIIIe siècle, elle est peu ornée et ne présente pas d'intérêt particulier
  4. 27 Bab Guissa   Débouche sur le grand cimetière nord
  5. 28 Bab Ftouh   Au sud de l' aadwa des Andalous, elle ouvre sur un vaste cimetière.
  6. 29 Bab Ziat   Pour mémoire, ne présentant pas d'intérêt particulier
  7. 30 Bab El Hadid   Pour mémoire. Petite porte située au sud de l'aadwa des Andalous et établie en retrait afin de pouvoir être efficacement protégé par une tourelle ronde proche ; pas d'autre intérêt que cette disposition.
  • Enceinte de la médina de Fès el-Jedid Logo indiquant un lien Wikipédia.
  1. 31 Bab Chems
  2. 32 Bab Segma et Bab Dekkakin Logo indiquant un lien Wikipédia.   Ces deux portes fortifiées sont les accès nord et sud de la place Bab Makina, situé à l'est de l'ancien arsenal. Leur construction et leur histoire sont liées au pont qui permettait de franchir l'oued Fès pour rejoindre Fès el Jedid. Elle forment un ensemble interressant qui, chaque année, accueille un festival de musique sacrée
  3. 33 Bab el-Semmarine   Importante double porte, avec barabacane, donnant sur la Mellah (et la Bal El-Magana). Marché à proximité
  4. 34 Bab el-Magana   Porte de la Mellah (donnant sur la Bab el-Semmarine)
  5. 35 Bab al-Amer   Petite porte à l'ouest du cimetière juif ; désormais "porte" d'entrée du jardin des Alaouites
  • 36 Borj Nord Logo indiquant des horaires.mer.lun.: 9h0012h00 et 15h0018h00. Logo indiquant des tarifs.10 DH.  Panorama Edifié à la fin du XVIe siècle, cette forteresse, également arsenal, abrite un musées des armes, depuis 1963. De plan carré, les quatre coins sont dotés de quatre bastions en forme de fer de lance. La terrasse est conçue de manière à résister au poids et aux tirs des canons.
  • 37 Borj Sud   Panorama Contemporaine du Borj Nord, cette forteresse protégeait -et surveillait- la ville de Fès. Son architecture est inspirée des forts du Royaume de Portugal que le sultanat venait de vaincre lors de la bataille des trois Rois.

Et encore

[modifier]
  • 38 Tombeaux mérinides Logo indiquant des horaires.ACTUELLEMENT FERMES.  Les ruines des tombeaux des derniers sultans mérinides se trouvent dans la nécropole de la colline El Qolla

Faire

[modifier]
  • Guide Touristique Complet pour Explorer la Ville Impériale Logo indiquant un lien vers le site web.  Fes, l’une des plus anciennes villes impériales du Maroc, offre un voyage captivant à travers le temps. Fondée au VIIIe siècle, Fez est le cœur battant de la culture et de l’histoire marocaines, un lieu où tradition et modernité se rencontrent. Reconnue comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville est célèbre pour sa médina médiévale préservée, la plus grande du monde arabe et un labyrinthe envoûtant de ruelles historiques et de marchés animés. Ce joyau du Maroc a su conserver son patrimoine avec une authenticité remarquable, offrant ainsi une expérience unique aux visiteurs. Des monuments architecturaux grandioses comme l’Université Al Quaraouiyine, la plus ancienne université en fonction dans le monde, aux ateliers traditionnels de tanneries et de poterie, Fez est une ville qui ne cesse d’émerveiller. Mais Fez, c’est bien plus qu’un musée à ciel ouvert. C’est une ville vibrante, un centre de la gastronomie marocaine, et un lieu de rencontres culturelles. Que ce soit pour explorer les trésors cachés de la médina, déguster un tajine épicé dans un riad traditionnel ou assister à un festival de musique soufie, Fez promet une aventure inoubliable. Venez découvrir pourquoi Fez est une destination incontournable, un lieu où chaque coin de rue raconte une histoire, et chaque expérience laisse un souvenir impérissable.

Hammam

[modifier]

Les hammams sont nombreux à Fès, plusieurs se trouvant dans des bâtiments "historiques". Le soin complet comprend un bain de vapeur, suivi d'un gommage au savon noir pour finir par un massage aux huiles parfumées ou à l'huile d'argan. Il est normalement possible de trouver, sur place, peignoir et serviette (moyennant un supplément).

Découverte de l'arrière-pays

[modifier]

De nombreuses agences, grands taxis ou simples chauffeurs privés proposent des journées d'excursion hors de Fès. Les deux plus classiques se font vers Meknès et les ruines de Volubilis ou vers les forêt de cèdres entourant Ifrane après un détour par Séfrou (voir à la rubrique aux environs).
Si vous avez un peu du temps, vous pouvez aller visiter la petite et calme ville de Sefrou. Une ville totalement différente de celle de Fès et surtout en été, il y a une cascade en plein centre-ville et des rivières.

Acheter

[modifier]

Pour vos achats, pensez que les artisans ne travaillent pas le vendredi et que seuls les échopes alimentaires seront ouvertes dans les souks.
La négociation du prix est la règle, sauf pour les achats alimentaires.

  • Made in M Talaa Kabira N°64  Une boutique a ne surtout pas manquer en médina. L'une des rares à offrir des articles de passementerie, senteurs, céramique, cuir d'excellente qualité, aux designs uniques. Aussi, essayez les cd de gnaoua minimaliste, excellente musique!

Manger

[modifier]

Que ce soit au restaurant ou sur le pouce dans les souks, la nourriture est la seule chose dont le prix ne se négocie pas.
A Fès, outre les tajines et les plats à base de khlii de boeuf (viande séchée et confite dans de la graisse), vous pourrez goûter les pastillas au poulet, sorte de chausson sucré/salé saupoudré de cannelle et, parfois, enrichi de pistaches (il en existe une version au poisson). Au marché Rcif, des femmes préparent les feuilles de ouarka nécessaires à leur préparation sur de curieux "globes".

  • 1 Berrada Family Derb Sagha n°57, quartier Achabine (non loin de la place Sagha, et du foundouk éponyme)  Un restaurant où se côtoient locaux et touristes pour déjeuner (jusqu'à 18h00). Salle (et toilettes) à l'étage, avec un escalier un peu raide. On y mange des brochettes (qui cuisent dans l'entrée, ça fume un peu) ou des plats mijotés (que l'on vous fait gouter en cuisine avant de choisir). Une bonne adresse avec un service rapide et aimable.
  • 2 Fez Lounge Logo indiquant un lien vers le site web. à côté de la rue principale, Talaa Kebira, Logo indiquant un numéro de téléphone +212 535633097  ce petit resto-lounge est un lieu à ne pas manquer pour déguster des plats typiques marocains, mais aussi des tartines et des salades, le tout dans un cadre moderne et élégant.
  • 3 Palais Fes Yahya Logo indiquant un lien vers le site web. N 74 Rass Jnan, Derb Majmaa Doula (sa direction est fléchée, en rouge, dans une grande partie de la médina)
  • Café Clock  endroit très chaleureux, c'est probablement le meilleur endroit pour manger, ou prendre un rafraîchissement après une longue balade dans la Medina. Expérience unique dans un endroit unique, concert folklorique de gnawa chaque dimanche à partir de 18h. l'accès wifi est gratuit même à la terrasse, magique en plein milieu d'une ville qui date de 1200 ans
  • 4 Grillade Mouhaim  Un petit snack pour manger des brochettes et autres grillades comme les marocains

Boire un verre / Sortir

[modifier]
  • L'Alcazar Bar Logo indiquant un lien vers le site web., Logo indiquant un numéro de téléphone +212 35 94 76 10  Après une journée de visites en Médina, L’Alcazar, est une oasis de fraîcheur et de détente, le cadre idéal pour partager des moments rares à deux ou entre amis. La combinaison des bois foncés et des toiles immaculées à l’abri des arcades andalouses, fait de ce lieu d’exception, l’un des lounges les plus chics et distingués de Fès. Dans le fumoir, les cocktails côtoient les créations du Riad Fès, les vins, les whiskies, les cognacs et les cigares.
  • Mezzanine Logo indiquant un lien vers le site web. Kasbat Chams (En face Jardin Jnan Sbil), Logo indiquant un numéro de téléphone +212 11 07 83 36  Une sélection incontournable de Tapas, de salades et de tartines marocaines et méditerranéennes. Une carte conviviale où les saveurs sont subtilement fusionnées. De somptueux desserts à déguster en fin de repas ou tout au long de la journée.

Acheter de l'alcool

[modifier]

La chaine de magasin Carrefour dispose, de fait, d'un monopole concernant la vente de l'alcool en bouteilles.

Se loger

[modifier]

Les Dar sont les anciennes maisons familiales caractéristiques de la médina. Elles s'organisent autour d'une cour centrale, désormais généralement couverte, et chaque génération (ou unité familiale) disposait d'un étage. Pendant l'été tous s'installaient en bas, autour de la cour, secteur plus frais.
Les Riad sont normalement des demeures s'articulant autour d'un jardin avec fontaine. À Fès, elles ne sont pas un élément du bâti traditionnel et se trouve donc généralement hors de la médina

  • Riad Numero 9 Logo indiquant un lien vers le site web. 9 Derb Lamside (au cœur de la médina), Logo indiquant un numéro de téléphone +212 535 634 045 Logo indiquant des tarifs 100-200 /nuit.  intime boutique hôtel, cuisine franco-méditerranéenne. Ce qui distingue cet établissement est sa décoration intéressante qui est une juxtaposition de français et en anglais vintage et asiatique contemporain. La vue panoramique depuis la terrasse est l'une des meilleures dans la médina.
  • 1 Dar Usham Logo indiquant un lien vers le site web. (non loin de la mosquée Ras Jnan et de l'établissement Palais Fes Yahya) Logo indiquant des tarifs entre 360 DH et 420 DH