Buis-les-Baronnies | |||||
Vue d'ensemble. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale | ||||
Maire Mandat | Sébastien Bernard 2020-2026 | ||||
Code postal | 26170 | ||||
Code commune | 26063 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Buxois, Buxoises | ||||
Population municipale | 2 226 hab. (2022 ![]() | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 16′ 35″ nord, 5° 16′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 319 m Max. 1 080 m | ||||
Superficie | 33,74 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Buis-les-Baronnies (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Buis-les-Baronnies (avant mars 2015) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Drôme Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
Liens | |||||
Site web | www.buislesbaronnies.fr | ||||
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Buis-les-Baronnies [bɥi le baʁɔni] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont dénommés les Buxois.
Le territoire communal est situé dans le parc naturel régional des Baronnies provençales.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Buis-les-Baronnies est située dans les Baronnies, une région naturelle et historique du Dauphiné et de la Drôme provençale. Limitrophe du Vaucluse, la commune est située au sud-est de Nyons.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes dont une, Saint-Léger-du-Ventoux, dans le département du Vaucluse. Les communes limitrophes sont Beauvoisin, Bésignan, Eygaliers, La Penne-sur-l'Ouvèze, Propiac, Rochebrune, La Roche-sur-le-Buis, Sainte-Jalle, Vercoiran et Saint-Léger-du-Ventoux.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3,374 km2 ; son altitude varie de 319 à 1 080 m[1].
Hydrographie
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La commune est arrosée par :
- l'Ouvèze (la commune est située sur la rive droite) ;
- le Menon ;
- le ruisseau Aigue-Julianne, affluent de l'Ouvèze, est attesté en 1891[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 0,4 | 3,2 | 5,7 | 9,4 | 13 | 15,3 | 15,2 | 11,8 | 8,6 | 4,2 | 1,2 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 6,6 | 9,9 | 12,6 | 16,5 | 20,6 | 23,4 | 23,3 | 18,9 | 14,8 | 9,7 | 6,5 | 14,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,5 | 12,8 | 16,6 | 19,5 | 23,6 | 28,2 | 31,5 | 31,3 | 26 | 21 | 15,2 | 11,8 | 20,8 |
Record de froid (°C) date du record | −8,8 11.01.10 | −9,6 05.02.12 | −10 02.03.05 | −3,5 14.04.1998 | −0,3 05.05.1991 | 4,3 06.06.1989 | 6,9 03.07.1996 | 7,1 30.08.1996 | 1,7 27.09.10 | −2,1 30.10.1997 | −7,2 23.11.1999 | −10,2 20.12.01 | −10,2 2001 |
Record de chaleur (°C) date du record | 23,6 10.01.15 | 24,2 28.02.19 | 27,5 31.03.12 | 30,4 08.04.11 | 34,4 24.05.09 | 44 28.06.19 | 39,7 31.07.20 | 41 12.08.03 | 36,9 17.09.19 | 31,8 12.10.11 | 25,3 04.11.10 | 21,1 16.12.15 | 44 2019 |
Précipitations (mm) | 57,5 | 44 | 49,2 | 68,2 | 63,8 | 51,1 | 36,7 | 49,2 | 98 | 103,9 | 111,2 | 60 | 792,8 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espace protégé et géré
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Baronnies provençales, d’une superficie de 179 529 hectares réparties sur 104 communes des départements de la Drôme et des Hautes-Alpes[9].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- le rocher de Saint Julien[10] ;
- la montagne de Montlaud[11] ;
- la montagne de Baume noire, montagne des Plates et gorges d’Ubrieux[12].
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :
Site Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
Dans la commune, un site Natura 2000 de type A (ZPS) est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les Baronnies - Gorges de l'Eygues, d’une superficie de 12 455 hectares[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Buis-les-Baronnies est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Buis-les-Baronnies, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), cultures permanentes (12 %), zones urbanisées (3,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La ville est située au pied de l'arête crénelée du rocher Saint-Julien ; elle s'étend au milieu de prairies et de belles oliveraies[réf. nécessaire].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Aubagne
- Bergerie de Foulon
- Chapelle Saint-Martin
- Cost
- Du Brusquet
- Ferme de Férus
- Ferme de Proyas
- Ferme de Saint-Denis
- la Bouscaude
- la Durière
- la Gardette
- la Grange des Bois
- la Nible
- la Reynarde
- la Saffrette
- la Savouillanne
- le Flachier
- le Font d'Annibal
- le Menon
- le Moulin de Cost
- le Pont Neuf
- le Romégas
- les Brugières
- les Jonchiers
- les Péchières
- Saint-Trophine (chapelle)
- Sans Regret
- Vertégoux
- Villecroze[23].
Anciens quartiers :
- Aiguille est un quartier attesté en 1891[24] ;
- l'Adret-de-Saint-Julien est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé in Adrechiis en 1520 (terrier de Mévouillon)[25] ;
- l'Aire-de-la-Cour est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Aream Curie en 1520 (terrier de Mévouillon)[26] ;
- les Aires est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Las Ares en 1498 (inventaire de la chambre des comptes)[27].
Logement
[modifier | modifier le code]En 2021[Note 4], le nombre total de logements dans la commune était de 1 644, alors qu'il était de 1 643 en 2015 et de 1 579 en 2010[Insee 1] , soit une progression du nombre total de logements de 4,1 % depuis 2010.
Parmi ces 1 644 logements, 68,5 % étaient des résidences principales, (soit 1 126 logements), 22,1 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,2 % des appartements[Insee 2].
Sur les 1 126 résidences principales, 63,0 % sont occupées par des propriétaires, 33,4 % par des locataires et 3,6 % par des personnes logées gratuitement[Insee 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Buis-les-Baronnies en 2021 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,1 %) supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (9,4 %) supérieure à celle du département (8,4 %) et de la France entière (8,1 %).
Typologie | Buis-les-Baronnies[Insee 2] | Drôme[Insee 4] | France entière[Insee 5] |
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Résidences principales (en %) | 68,5 | 83,6 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 22,1 | 8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,4 | 8,4 | 8,1 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La route des Princes d'Orange : Buis-les-Baronnies est situé sur cet itinéraire autrefois emprunté par les princes d'Orange (dynastie qui régna sur Orange de 1115 à 1702) pour rejoindre leur baronnie d'Orpierre.
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune de Buis a été touchée par un tremblement de terre d’intensité V sur l’échelle MSK en 1952[28].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes claustrum de Buxo en 1221 ; ecclesia de Bucxo en 1222 ; mandamentun Buxi en 1283 ; castrum de Buxo en 1293 ; bajulus Buxi en 1300 ; Boix en 1400 ; Le Bois et Le Boys en 1447 ; Le Boix en 1549 ; Le Buix en 1705 ; Le Buis en 1788[29],[30] ; Le Buix en 1793 ; Le Buis puis Buis-les-Baronnies en 1801[1] ; Buis-les-Baronnies en 1850[29].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Ce toponyme dériverait de l'occitan bois, « buis »[31], arbuste de la famille des Buxacés (ou du provençal médiéval bois (prononcez : boïs)[réf. nécessaire]).
Les Baronnies sont une région naturelle et historique qui s'étend entre le sud-est de la Drôme, l'ouest des Hautes-Alpes et le nord de Vaucluse.
La commune est dénommée Lo Bois dei Baroniás en occitan ou Lo Bois dei Baronias en provençal alpin[réf. nécessaire].
Histoire
[modifier | modifier le code]Protohistoire
[modifier | modifier le code]Le Buis est l'ancienne capitale de la tribu gauloise des Boxsani (confédération des Voconces)[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Le futur mandement du Buis est probablement habité par les Bocx(ani), mentionnés avec les Noiomagenses (habitants de Nyons) dans une inscription découverte à Tain[29].
Le lieu est appelé Arx Apollinaris par les Romains[32].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]D'une manière générale, à partir du XIe siècle, les villages des Baronnies dépendent de la baronnie de Mévouillon et de la baronnie de Montauban[réf. nécessaire].
1178 : les seigneurs de Mévouillon sont les vassaux directs de l'empereur Frédéric Barberousse[réf. nécessaire].
La seigneurie : elle ne comprenait que la paroisse du Buis[29] :
- Possession des barons de Mévouillon, dont elle est la capitale.
- 1317 : la terre passe aux dauphins.
- 1422 : passe aux Avaugour.
- 1553 : passe aux Vadel.
- 1643 : passe aux princes de Monaco, derniers seigneurs.
XIIe siècle : l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sancte Marie de Projactis (actuellement Saint-Denis-de-Projat) et l'église Saint-Julien, dont elle percevait les revenus[33].
Du temps des barons de Mévouillon, Buis-les-Baronnies était la résidence du magistrat chargé de rendre la justice à tous leurs vassaux[29].
(Après son annexion au Dauphiné, en 1317, Le Buis deviendra le siège d'un bailliage (1336 : bayllivia baroniarum montis Albani et Medullioni (Valbonnais, II, 320)) dont le ressort comprenait tout l'arrondissement de Nyons et quelques communes des cantons de Grignan et de Dieulefit[29]. À partir de 1447, ce tribunal, appelé bailliage du Buis, n'aura plus qu'un vibailli à sa tête [réf. nécessaire]).
Depuis 1270, les Mévouillon sont endettés : en 1288, Raymond VI de Mévouillon donne une charte de franchise aux habitants[réf. nécessaire]. Cette charte de libertés sera confirmée en 1337 par les dauphins[29].
1291 : Raymond VI de Mévouillon vend sa baronnie à Jean de Genève, évêque de Valence et de Die. La vente pour 6 000 livres tournois est ratifiée par le traité de Chamaloc, signé le 16 août 1291[réf. nécessaire]. Cet acte de vente n'est pas reconnu par Raymond V de Mévouillon car il est contraire aux dispositions testamentaires de Raymond IV de Mévouillon qui interdisait l'aliénation du domaine. Raymond VI de Mévouillon est condamné[réf. nécessaire].
Le 10 juillet 1293, Raymond VI de Mévouillon vend sa baronnie au dauphin qui profite de son endettement. Raymond de Mévouillon a confié ses castra au dauphin à condition de pouvoir les reprendre en fief franc, noble et antique, et à fidélité non lige[réf. nécessaire].
Concernant le reste des Baronnies, en 1294-1295, le domaine de Montauban est cédé au dauphin par Hugues Adhémar, héritier de Roncelin de Lunel[réf. nécessaire].
1309 (démographie) : 3500 habitants[29].
Vers 1310, on compte 700 maisons, soit environ 3 500 habitants[34],[35],[36].
1317 : les Baronnies passent définitivement sous le contrôle des dauphins[réf. nécessaire].
La partie orientale a été l'objet de négociations avec les comtes de Provence qui y avaient des intérêts[réf. nécessaire].
Le Buis fut la ville préférée des dauphins de Viennois[réf. nécessaire].
Humbert II signe plusieurs de ses chartes au Buis. La ville avait alors 3 500 habitants ce qui, pour l'époque, représente une grande cité[réf. nécessaire].
1347 : la peste y fait des ravages. La moitié de la population périt[réf. nécessaire].
1349 : le Dauphiné est vendu au royaume de France.
Louis XI repeuple la ville en y attirant des reitres allemands avec leurs familles et en fait le siège d'un bailliage. En 1447, il y annexe la cour de justice de Nyons[réf. nécessaire].
Les guerres de Religion font beaucoup de mal au Buis[réf. nécessaire].
La baisse de la population est citée en 1656. Elle s'est accélérée après la révocation de l'édit de Nantes en 1685[réf. nécessaire].
1720 (démographie) : 400 chefs de familles[29].
1762 (démographie) : le conseil de ville déclare que la population est réduite à 400 habitants[37].
Avant 1790, le Buis était une communauté de l'élection de Montélimar, chef-lieu de subdélégation et de bailliage.
Elle comprenait trois paroisses : le Buis, Proyas et Ubrieux[29] :
- La paroisse du Buis en particulier était du diocèse de Vaison, et son église, sous le vocable de Notre-Dame de Nazareth, était celle d'un prieuré qui, connu en 1221, fut uni dès le XVIe siècle à la charge de capiscol du chapitre cathédral de Vaison. Son titulaire perçut, de ce chef, les dîmes de la paroisse du Buis jusqu'à la Révolution.
- Il y avait en outre, dans cette ville, un couvent de dominicains fondé en 1294 par les barons de Mévouillon. En 1891, les bâtiments servent de mairie et de collège.
- Il y avait aussi un monastère d'ursulines fondé en 1643. En 1891, c'est un hôpital.
Le mandement du Buis ne comprenait que les paroisses du Buis et de Proyas. La paroisse d'Ubrieux formait un mandement séparé[29].
De la Révolution à nos jours
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En 1790, le Buis devient le chef-lieu d'un canton comprenant le Buis et la Roche-sur-Buis, et celui d'un district comprenant les cantons du Buis, de Mirabel, de Mollans, de Montauban, de Montbrun, de Nyons, de Rémuzat et de Vinsobres[29].
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait un simple chef-lieu de canton, comprenant les communes de Beauvoisin, Bellecombe, Bénivay, Bésignan le Buis, Eygaliers, Mérindol, Mollans, Ollon, la Penne, Pierrelongue, Plaisians, le Poët-en-Percip, Propiac, Rioms, Rochebrune, la Roche-sur-Buis, la Rochette, Saint-Auban, Sainte-Euphémie, Sainte-Jalle, Saint-Sauveur, Vercoiran[29].
La Révolution lui porte un coup fatal en lui enlevant toute son administration qui est transférée à Nyons[réf. nécessaire].
1811 : des platanes sont plantés pour la naissance du roi de Rome (fils de Napoléon I)[32].
Au milieu du XIXe siècle, des tilleuls sont plantés en nombre et devinrent la spécialité de Buis-les-Baronnies[réf. nécessaire].
En 1907, la ville est reliée à Orange par une ligne de chemin de fer à voie métrique dont elle accueille la gare terminus[38]. Le service des trains a pris fin en 1952 et la ligne a été démantelée[39].
La gare est aujourd'hui un centre des finances publiques[40],[41].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Politique et administration
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Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Nyons du département du Drôme[Insee 6].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale[Insee 6].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Nyons et Baronnies[Insee 6].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription de la Drôme[42].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Administrativement la commune est comprise dans l'arrondissement de Nyons, dans le canton de Nyons et Baronnies.
Elle est également une commune adhérente de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale.
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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![]() | Gomadingen[49] | ![]() | Allemagne | depuis |
![]() | Waimes[49] | ![]() | Belgique | depuis |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Grenoble et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone A.
Elle dispose de trois établissements scolaires : une école maternelle, une école publique Buis-les-Baronnies et le collège Henri-Barbusse[50].
Santé
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un hôpital local avec de 205 lits et places, une maison de retraite et une résidence autonomie[51].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].
En 2022, la commune comptait 2 226 habitants[Note 5], en évolution de −2,92 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,2 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 065 hommes pour 1 240 femmes, soit un taux de 53,8 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- « Les Lointaines », festival de musiques du monde[réf. nécessaire].
- Sérénades en Baronnies, festival de musique classique réparti sur l'année[réf. nécessaire].
- Janvier (troisième week-end) : fête de l'huile d'olive et de l'olive AOC[réf. nécessaire].
- Juillet : festival d'art dramatique[32].
- Juillet (troisième samedi) : fête du Tilleul en Baronnies est un marché du tilleul et des plantes aromatiques associé à un salon du livre des plantes[réf. nécessaire].
- Août : festival de jazz[réf. nécessaire].
- Août (9 au 12) : fête de Saint-Laurent[32].
- Août (dernière semaine) : les Flûtes en Baronnies, académie du Trio d'Argent[57].
- Septembre (quatrième dimanche) : la Ronde des Baronnies se compose de plusieurs randonnées pédestres dans les Baronnies[réf. nécessaire].
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]- Site d'escalade réputé : rochers d'Ubrieux et de Saint-Julien, un des beaux sites de la liste des sites d'escalade en France[réf. nécessaire].
Événements sportifs
[modifier | modifier le code]- Le trail de la Drôme dont le départ et l'arrivée ont lieu à Buis-les-Baronnies[58].
- Mai (premier dimanche) : La Buiscyclette[59], raid et balades à vélo pour tous les niveaux (VTT et vélo de route).
- Juillet (premier week-end) : Dans les Pas du Géant est un rendez-vous sportif (trail, randonnée, tournoi de football, au profit des enfants malades). Manifestation actuellement en sommeil[60].
- Août (deuxième dimanche) : Le Buis j'aime j'y cours est une course pédestre (1,4 et 2,8 km pour les enfants, 7 km pour les femmes, 10 km pour les hommes)[61].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias.
- Presse écrite :
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Romans et Drôme des collines » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local ;
- L'Agriculture drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme ;
- Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
- Radio
- Ici Drôme Ardèche est une radio publique diffusée sur son territoire.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2021[Note 4], la commune compte 1 098 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 097 personnes[Insee 7].
Le revenu fiscal médian par ménage de la commune est de 21 500 €, inférieur à celui du département de la Drôme (22 450 €) et inférieur à celui de la France métropolitaine (23 080 €)[Insee 7],[Insee 8],[Insee 9].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]
En 1992 : oliviers (olives noires / tanches, huile d'olive / coopérative oléicole), vignes (vin AOC Coteaux des Baronnies), vergers (amandes), lavande (essence), truffes, apiculture (miel), ovins (fromage Picodon)[32].
Gastronomie
[modifier | modifier le code]- Vin de pays Coteaux-des-baronnies.
- Abricots (orangers de Provence).
- Huile d'olive.
- Olives de bouche classées en AOC de Nyons (la variété Tanche est la plus répandue).
- Petites industries de plantes aromatiques et médicinales (huiles essentielles, parfums naturels de plantes, etc.).
- Plantation de 30 000 tilleuls[32] représentant 75 % de la production française de tilleul[63]
- Autour du tilleul et d'autres plantes et herbes aromatiques comme la lavande, le thym, la sauge et la sarriette, se développa une filière locale de négociants-producteurs qui lancèrent des marques renommées. Chaque année est organisée une fête du tilleul.
Marchés et foires
[modifier | modifier le code]- Marché : troisième mercredi du mois (sauf janv., nov., déc.).
- Foire : premier mercredi du mois (sauf avril, août, nov.), le 21 janvier, le lundi après Rameaux, le 18 août, le 2 nov., le 18 décembre.
- Marché aux fruits et aux olives : mercredi et dimanche.
- Grand marché du tilleul : premier et second mercredi de juillet.
- Marché de la laine (août)[32].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Hôtellerie, camping et autres hébergements collectifs
[modifier | modifier le code]Au , la commune dispose de deux hôtels pour une capacité totale de 54 chambres[Insee 10], de six campings totalisant 364 emplacements[Insee 11] et d'un autre type d'hébergement collectif[Note 7] avec 195 places de lit[Insee 12].
Activités touristiques
[modifier | modifier le code]- Des visites commentées du village sont organisées par l'Office de Tourisme[64].
- Station climatique d'été[32].
- Piscine municipale de plein air ouverte pendant la période d'été[65].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]- Maison située au Sud de l'église (ancienne chapelle des Ursulines) datant du XVIIe siècle. Le portail Louis XIII fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [66],[32].
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vestiges de l'ancienne enceinte et de la tour du Saffre (XIIe siècle)[32].
- Enceinte du XIVe siècle : quatre tours (tour carrée du Safre, tours rondes de la Gendarmerie, de l'Office du Tourisme et une troisième), remparts sud[réf. nécessaire].
- Église Notre-Dame de Nazareth des XIIIe siècle, XIVe siècle et XVIIe siècle[réf. nécessaire]. Église (XVIIe siècle) : baptistère (XVIIIe siècle), maître-autel en bois doré polychrome (XVIIIe siècle)[32].
- Plaque commémorant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la guerre d'Algérie, elle est inaugurée en 1923[67].
- Place du Marché (classé MH) avec ses façades, toitures et arcades (XVe siècle)[32]. La place du marché : encombrée avant 1291, d'échoppes de bouchers, savetiers et autres artisans. Elle est entourée de belles arcades en grande partie gothiques qui rappellent certaines villes de la Suisse alémanique ou de l'Allemagne du Sud. Elles doivent cette ressemblance à la construction qu'en firent, au XVe siècle, les reîtres allemands que Louis XI établit au Buis après la grande peste du siècle précédent[réf. nécessaire].
- Place des Arcades XVe et XVIe siècles.
- Ancien couvent des Dominicains (XVIe siècle) : cloître ancien, réfectoire puis salle de justice de paix avec boiseries[32]. L'ancien couvent des dominicains : fondé en 1294 par Raymond V de Mévouillon, le couvent fut élevé près du ruisseau de Malguery. Incendié en 1562 par Paul de Mouvans, l'un des chefs calvinistes, il n'en reste aucune trace. Rebâti à la fin du XVIe siècle, l'évêque de Vaison y autorisa le la création d'un séminaire et d'un collège. Les Dominicains devinrent les instructeurs de la jeunesse buxoise. Vendu comme bien national après 1791, le couvent est devenu la propriété de la ville. Dans la cour, existent encore deux galeries du cloître de l'ancien monastère[réf. nécessaire].
- Vieux pont sur l'Ouvèze (1690) : une arche[32].
- Digue (1776)[32]. Cette digue, qui protège la ville des crues de l'Ouvèze, est pendant la saison hivernale une promenade ensoleillée d'où l'on aperçoit le vieux village de La Roche-sur-le-Buis avec les ruines de son château féodal[réf. nécessaire].
- Ruelle pittoresques, vieilles maisons[32].
- Fontaine (Premier Empire)[32].
- Platanes (protégés) plantés en 1811 pour la naissance du roi de Rome[32].
- Vestiges de l'ancienne synagogue (rue des Juifs)[32].
- Esplanade[32].
- Porte du village. Portail Renaissance (à gauche), rue des Quiastres.
- Tour du Pin.
- Place du Marché.
- Place des Arcades.
- Sous les arcades.
- Église Notre-Dame de Nazareth.
- Chapelle Saint-Trophime dite de l'ermitage, située à 5 kilomètres du village, près du rocher Saint-Julien, elle est mentionnée dès le XIVe siècle[réf. nécessaire].
- Chapelle Saint-Martin (ancienne paroisse ruinée lors des guerres de Religion)[32].
- Chapelle Saint-Trophime dite de l'Ermitage.
- Chapelle Saint-Trophime.
- Rocher Saint-Julien.
- Vue sur le mont Ventoux.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Exposition de peinture et d'artisanat provençal[32].
- Association des Amis du Buis et des Baronnies[32].
Buis-les-Baronnies dans les arts
[modifier | modifier le code]Le peintre Henri Rivièrea peint de nombreux tableaux représentant Buis-les-Baronnies, principalement entre 1938 et 1944.
- Buis-les-Baronnies, l'Ouvèze (dessin, 1926).
- Buis-les-Baronnies (dessin, 1938).
- Buis-les-Baronnies, la Petite aiguille [Rocher Saint-Julien] (dessin, 1941).
- Buis-les-Baronnies, vallée de l'Ouzève (dessin, 1942).
- Buis-les-Baronnies, l'Ouvèze (dessin, 1943).
- Buis-les-Baronnies, bords du Menon (dessin, 1943).
- Buis-les-Baronnies, confluent de l'Ouvèze et du Menon (dessin, 1943).
- Buis-les-Baronnies, le Menon (dessin, 1944).
- Buis-les-Baronnies (dessin, 1944).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Antoine Le Maçon (vers 1500-1559), traducteur, né dans la commune.
- Jean Jacques Jacomin (1764-1843), notaire, député de la Drôme, né dans la commune.
- Joseph-Boniface Franque (1774-1833), peintre, né dans la commune.
- Jean-Pierre Franque (1774-1860), peintre, né dans la commune.
- Henri Rivière (1864-1951), peintre et graveur, réfugié à Buis.
- Jean-Joseph Coupon (1822-1871), sculpteur, né dans la commune.
- Eugène Descamps (1922-1990), syndicaliste, mort dans la commune.
- Guy Bontempelli (1940-2014), auteur-compositeur-interprète français, a résidé dans la commune.
- Jacques Bompard (1943-), député de Vaucluse, a passé son enfance dans la commune.
- Desireless (1952-), chanteuse, réside depuis 1995 dans la commune.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]![]() | Blason | D'argent au dauphin d'azur brochant sur une branche de buis de sinople[69]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. | |
Alias | ![]() |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- 1956 : Claude Bernard, Histoire du Buis-les-Baronnies, Vaison-la-Romaine, imprimerie Macabet, 238 pages 1956 (1e édition).
- 1980 : Claude Bernard, Histoire de Buis-les-Baronnies, Vaison-la-Romaine, imprimerie Meffre, 1980 (3e édition).
- 1997 : Guy Barruol, Michèle Bois, Marie-Pierre Estienne, Patrick Ollivier-Elliott, Maurice Jorda, Jean-Yves Royer, Les Baronnies au Moyen Âge : femmes, hommes, territoires, villages, châteaux et églises, Les Alpes de Lumière, 1997.
- 2001 : Patrick Ollivier-Elliott, Les Baronnies, mode d'emploi d'un fragment de paradis, Edisud, 2001.
- 2006 : Conservation du Patrimoine de la Drôme, Patrimoines des Baronnies, paysage, architecture et histoire, Conseil général de la Drôme (diffusion La Mirandole), 2006.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Communes de la Drôme
- Anciennes communes de la Drôme
- Route des Princes d'Orange
- Ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies
- Projet:Communes de France, dont le but est de permettre d'avoir un ensemble d'articles homogènes et possédant les informations minimales pour chaque commune de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune
- Site de l'office de tourisme des Baronnies en Drôme provençale
- Buis-les-Baronnies sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Dossier de la commune sur la base nationale sur les intercommunalités (BANATIC) du Ministère de l'intérieur (DGCL), [lire en ligne]
- Dossier complet de la commune sur le site de l'Insee[Note 8], [lire en ligne]
- La commune sur "Remonter le temps", sur le site de l’IGN[Note 9], [lire en ligne]
- « La commune » sur Géoportail.
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- ↑ Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- 2021 est l'année de référence des données statistiques fournies par l'Insee en 2025
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d'habitation.
- ↑ L'Insee classe dans cette catégorie : les résidences de tourisme et les hébergements assimilés, les villages vacances et maisons familiales et les auberges de jeunesse et centres sportifs.
- ↑ Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- ↑ "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Références
[modifier | modifier le code]Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Insee
[modifier | modifier le code]- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Buis-les-Baronnies - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Buis-les-Baronnies - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Buis-les-Baronnies - Section LOG T7 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Drôme - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- « Dossier complet - commune Buis-les-Baronnies - Revenus et pauvreté des ménages en 2021 - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ « Dossier complet - Département de la Drôme - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ « Dossier complet - France métropolitaine - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ « Dossier complet - commune Buis-les-Baronnies - TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ « Dossier complet - commune Buis-les-Baronnies - TOU T2 - Nombre et capacité des campings », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ « Dossier complet - commune Buis-les-Baronnies - TOU T3 - Nombre d'autres hébergements collectifs », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aigue-Julianne).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Buis-Baronnies » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Buis-Baronnies » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- ↑ « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 820030456 - Rocher de Saint Julien », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 820030480 - Montagne de Montlaud », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 820030481 - Montagne de Baume noire, montagne des Plates et gorges d’Ubrieux », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 820003632 - Chainons occidentaux des Baronnies », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « ZNIEFF 820030497 - Chainons méridionaux des Baronnies », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- ↑ « Natura 2000 FR8212019 - Baronnies - Gorges de l'Eygues », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
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- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune ».
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- ↑ J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aires).
- ↑ Daniel Ratz, Les tremblements de terre en Drôme-Ardèche, Valence : Éditions & Régions, 1998,2-910669-41-6, p. 80.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 53 (Le Buis-les-Baronnies).
- ↑ « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, page 1226, (ISBN 2600001336).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Buis-les-Baronnies.
- ↑ Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle, dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 pages, page 216, (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X).
- ↑ Marie-Pierre Estienne, Châteaux médiévaux des Baronnies Xe – XIVe siècles, Alpara, Lyon, 2008, pages 99-136, (ISBN 978-2-91612502-2) (lire en ligne)
- ↑ Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe – XVe siècle, Presses universitaires de Provence, Aix-en-Provence, 2004, (ISBN 978-2-85399577-1) (aperçu)
- ↑ Dr Claude Bernard, Histoire de Buis-les-Baronnies, Macabert, Vaison, 1956 ; 240 pages
- ↑ Compte-rendu du livre de Claude Bernard par Joseph Billoud dans Provence historique, 1956, tome 6, fascicule 26, p. 87-88
- ↑ « Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation », sur gallica.bnf.fr, [s.n.], .
- ↑ « Décret no 54-1099 du 12 novembre 1954 portant déclassement de certaines lignes et sections de lignes de chemin de fer d'intérêt général », Journal officiel de la République Française, , p. 10676-10677 (ISSN 0373-0425, lire en ligne).
- ↑ « Route du petit train de Buis », sur inventaires-ferroviaires.fr (consulté le ).
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- ↑ « Annuaire des établissements de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le Mois invalide (jin)).
- ↑ « Hôpital local (Buis-les-Baronnies) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Buis-les-Baronnies (26063) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Drôme (26) », (consulté le ).
- ↑ « Accueil », sur triodargent.com.
- ↑ « trail de la Drôme », sur traildrome.com (consulté le ).
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- ↑ M. P. (photogr. Mira Pons), « Dans les pas du géant se met en sommeil en attendant des renforts », Le Dauphiné libéré, .
- ↑ « Le Buis j'aime j'y cours », sur bjjc.fr (consulté le ).
- ↑ « Cinéma le Reg’Art Historique », sur /www.buislesbaronnies.fr (consulté le ).
- ↑ Le tilleul dans les Baronnies.
- ↑ « Visites organisées à Buis-les-Baronnies et alentours », sur dromeprovencale.fr (consulté le ).
- ↑ « piscine de plein air », sur buislesbaronnies.fr (consulté le ).
- ↑ « Portail », notice no PA00116900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture,
- ↑ « La plage commémorative », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- ↑ https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=828
- ↑ https://mediatheque.buislesbaronnies.fr/vendors/richfilemanager/connectors/php/filemanager.php?mode=readfile&path=%2F7_9_depliant_histoirebuis_2019.pdf&time=1625240792890